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APPALOOSA, Ed Harris 2008, Ed Harris, Viggo Mortensen (western)@@


États-Unis, 19ème siècle. Virgil Cole est désigné comme le nouveau marshall d'une ville dirigée par Randall Bragg, propriétaire de ranch, qui sème la terreur. Ce dernier vient de tuer l'ancien marshall et le député de la ville. Arrêté par Cole et jugé, il est condamné à mort par pendaison, mais réussi à s'échapper au dernier moment. S'enchaîne alors une course-poursuite entre les deux hommes.

TELERAMA:
Bonne nouvelle : le western n’est pas mort. La trame d’Appaloosa évoque celle de Rio Bravo. L’ambiance, virile, est harmonieusement perturbée par une jeune veuve du nom d’Allison French (Renée Zellweger), dont les robes froufroutantes et les doigts de pianiste envoûtent sur-le-champ Virgil Cole, habitué jusque-là aux « putes et aux squaws ». L’alchimie entre les deux stars Ed Harris et Viggo Mortensen renforce la complicité, quasi filiale, entre les héros. Même s’il prend son sujet – la naissance de l’ordre et de la loi – au sérieux, Ed Harris est trop narquois pour le traiter sérieusement. Il expédie ainsi une scène de duel en deux minutes chrono (et fait même commenter l’action par son héros : « Ça a été rapide, non ? »), là où Leone aurait dilaté le temps avec emphase. Il affuble Virgil d’une obsession à vouloir améliorer son vocabulaire qui donne lieu à des dialogues absurdes. Il n’hésite pas à faire de son personnage féminin une femme volage et intéressée, à l’opposé des standards du genre. Avec ce mélange de classe et d’ironie qui le caractérise, Ed Harris nous rappelle, enfin, que les cow-boys se casent pour mourir.
APPALOOSA, Ed Harris 2008, Ed Harris, Viggo Mortensen (western)@@ (E)
États-Unis, 19ème siècle. Virgil Cole est désigné comme le nouveau marshall d'une ville dirigée par Randall Bragg, propriétaire de ...

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BANDIDO CABALLERO, Richard Fleischer, Robert Mitchum, Ursula Thies


En 1916, en pleine guerre civile mexicaine, Wilson, un mercenaire américain aide les rebelles menés par le colonel Escobar, à s'emparer d'un convoi d'armes à destination des troupes gouvernementales. Sa motivation : l'appât du gain bien sûr, mais aussi les beaux yeux de Lisa, la femme du trafiquant d'armes.

TELERAMA
Ni le triangle amoureux (malgré une étreinte au bord de la mer, chipée à Tant qu’il y aura des hommes) ni la camaraderie virile en temps de guérilla (malgré une spectaculaire attaque de train) ne convainquent. Pourtant, la photo d’Ernest Laszlo exploite superbement les décors naturels d’Acapulco et la musique remuante de Max Steiner a le bon goût de ne pas céder au folklore mexicain. Fleischer s’en sort tout de même, par sa science du cadrage et son tempo vif. Quant à Mitchum, en mercenaire en costume blanc, qui n’a rien à perdre si ce n’est son panama, il fait une fois encore de sa prétendue nonchalance une arme conquérante. Sa manière de traverser cette révolution sans se presser est un film à lui seul.


BANDIDO CABALLERO, Richard Fleischer, Robert Mitchum, Ursula Thies(western) (E)
En 1916, en pleine guerre civile mexicaine, Wilson, un mercenaire américain aide les rebelles menés par le colonel Escobar, à s'emparer d'un convoi d'armes &ag ...

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BRAVADOS, Henry King 1958, Gregory Peck, Joan Collins, Lee Van Cleef (western)@


Jim Douglas, un cow-boy, traque les quatre hommes qu'il estime responsables du meurtre de sa femme, six mois plus tôt. Il les retrouve en prison mais les quatre bandits s'échappent grâce à un complice et prennent en otage Emma, la fille d'un homme d'affaires. Jim repart en chasse. Mais est-il vraiment sûr d'être sur la piste du bon gibier ?

TELERAMA
Western inhabituel, à la photographie flamboyante et à l’intrigue âpre et surprenante. Gregory Peck est un héros en proie au doute, sombre et inquiétant.
Jim Douglas arrive à Rio Arriba pour assister à la pendaison de quatre truands qu’il soupçonne d’avoir violé et tué sa femme. Mais ceux-ci s’échappent en prenant en otage la fille d’un villageois, Emma. Jim part à leur poursuite, bien décidé à exécuter sa vengeance…

Sur un canevas a priori assez simple, Henry King a réalisé un film austère, aux préoccupations morales inattendues, et traversé de motifs visuels récurrents (les églises, notamment). L’intrigue ménage une surprise majeure qui bouleverse le sens de la quête du héros et surprend dans un cinéma américain prompt à justifier la violence. C’est un véritable appel à la tolérance, qui semble bien venir de Henry King, l’un des grands humanistes de Hollywood. Le cinéaste, selon Gregory Peck, modifia le script de Philip Yordan, scénariste surestimé, connu pour s’être attribué quantité de scénarios qu’il n’avait pas écrits. The Bravados devint ainsi un film original et courageux. Gregory Peck, qui avait déjà été pour King le héros de La Cible humaine, y trouve l’un de ces personnages qu’il affectionne, en proie au doute, marqué par la vie.
BRAVADOS, Henry King 1958, Gregory Peck, Joan Collins, Lee Van Cleef (western)@ (E)
Jim Douglas, un cow-boy, traque les quatre hommes qu'il estime responsables du meurtre de sa femme, six mois plus tôt. Il les retrouve en prison mais les quatre bandits s'&ea ...

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BROKEBACK MOUNTAIN Ang Lee 2006, Anne Hathaway


Au Wyoming, en 1963, Jack et Ennis sont engagés pour garder un troupeau de moutons à Brokeback Mountain. Leur complicité se transforme en une attirance irrésistible et inattendue. La transhumance terminée, ils se séparent et épousent leurs fiancées respectives. Mais 4 ans plus tard, un seul regard suffit à raviver leur amour.

TELERAMA:
Ang Lee n'emprunte au genre que ses paysages et ses costumes. Brokeback Mountain est avant tout un intense mélodrame, une histoire d'empêchement, comme Sur la route de Madison. Cette religion du souvenir qui gagne peu à peu les deux personnages est très émouvante. On les voit s'évader en pleine nature lors de rares moments partagés, une fois qu'ils sont définitivement englués dans leurs destins respectifs. On pourrait penser qu'il s'agit d'échapper aux regards d'autrui. Mais il apparaît que leurs escapades sont autant de pèlerinages. Sans jamais oser retourner à Brokeback Mountain, ils reconstituent tacitement, invariablement, les conditions de leur première fois. Comme s'il n'y avait qu'un instant d'éternité dans toute une vie et, ensuite, des décennies vouées au culte de cet instant.
BROKEBACK MOUNTAIN Ang Lee 2006, Anne Hathaway (western societe)@ (E)
Au Wyoming, en 1963, Jack et Ennis sont engagés pour garder un troupeau de moutons à Brokeback Mountain. Leur complicité se transforme en une attirance irr&eac ...

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HOMBRE, Martin Ritt, Paul Newman, Richard Boone


Hombre est un blanc qui a été élevé par une tribu indienne. Pour se rendre à Bisbee, afin de débuter une nouvelle vie, il prend une diligence. Dans celle-ci, il y a de nombreux passager notamment Cicero Grimes, un aventurier peu recommandable. En effet, il est complice d'une attaque qui se produit pendant le trajet !

TELERAMA
Un beau climat complexe. Ritt, cinéaste plutôt politique, ne fit qu’un seul western, et ce fut le bon. La seule incursion de Martin Ritt dans le western est une réussite : on y retrouve ses idéaux généreux, mais, au-delà du message initial de tolérance, le scénario - qui n’est pas sans évoquer La Chevauchée fantastique - ménage plusieurs surprises, et fait du personnage interprété par Paul Newman un héros solitaire et ambigu. Le rythme du film est volontairement lent, avec des dialogues réduits au minimum, et une interprétation exemplaire, de Paul Newman, parfait, à Richard Boone, truculent à souhait. Tous contribuent au climat complexe et sophistiqué, qui culmine dans un dénouement d’une gravité que les mordus de western trouveront inhabituelle.
HOMBRE, Martin Ritt, Paul Newman, Richard Boone (western)@@ (E)
Hombre est un blanc qui a été élevé par une tribu indienne. Pour se rendre à Bisbee, afin de débuter une nouvelle vie, il prend une dilige ...

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IL ETAIT UNE FOIS DANS L OUEST Sergio Leone 1968,


Alors qu'il prépare une fête pour sa femme, Bet McBain est tué avec ses trois enfants. Jill McBain hérite alors les terres de son mari, terres que convoite Morton, le commanditaire du crime (celles-ci ont de la valeur maintenant que le chemin de fer doit y passer).
IL ETAIT UNE FOIS DANS L OUEST, Sergio Leone 1968, Henri Fonda, Charles Bronson, Claudia Cardinale (western) @@@ (E)
Alors qu'il prépare une fête pour sa femme, Bet McBain est tué avec ses trois enfants. Jill McBain hérite alors les terres de son mari, terres que convoi ...

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JOE KIDD, John Sturges 1972, Clint Eastwood (western)@@


Début du XXe siècle, au Nouveau Mexique. Des paysans tentent d'obtenir les droits légaux d'exploitation de leurs terres, mais un gros propriétaire américain, Frank Harlan, a fait main basse sur leurs biens et fait régner la terreur.

TELERAMA
Produit et interprété par Clint Eastwood, Joe Kidd est un cocktail très à la mode – de l’époque –, composé de western « made in Italy » (recours à la violence, souvent gratuite) et de western américain des années 70, comme en témoigne la fascination pour des armes inhabituelles. Contrairement aux westerns réalisés par Eastwood lui-même, Clint Eastwood y incarne un héros macho et indestructible, un type de personnage conventionnel, à l’opposé de ceux de ses propres films. Si Joe Kidd laisse une trace dans l’histoire du western, c’est seulement parce qu’il est le seul film où l’on voit un train pénétrer dans un saloon...
JOE KIDD, John Sturges 1972, Clint Eastwood (western)@@ (E)
Début du XXe siècle, au Nouveau Mexique. Des paysans tentent d'obtenir les droits légaux d'exploitation de leurs terres, mais un gros propriétaire am&ea ...

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L HOMME AUX COLTS D OR, EdwardDmytryk, Richard Widmark, Henry Fonda, Anthony Quin (western)


Fatigués de se faire régulièrement visiter par Abe McQuown et sa bande de hors-la-loi, les habitants de Warlock engagent Clay Blaisedell, réputé pour ses pistolets d'or et son habileté à les manier, comme shérif.

TELERAMA
Edward Dmytryk a toujours aimé développer des thèmes ambitieux aux implications morales parfois lourdement appuyées. Fidèle à cette habitude, il propose donc ici une réflexion sur la loi et le pouvoir légal, et donne à ses personnages un poids psychologique important. L’amitié ambiguë mais très forte qui unit Clay à Tom Morgan, les relations complexes qu’il entretient avec Johnny, et ses propres motivations sont analysées avec précision.
Pour toutes ces raisons, L’Homme aux colts d’or est un western original et intelligent. Mais il souffre d’une narration plutôt lente et d’un manque de rythme, malgré quelques scènes d’action remarquables. La distribution est grandiose avec une mention spéciale pour Anthony Quinn.
L HOMME AUX COLTS D OR, EdwardDmytryk, Richard Widmark, Henry Fonda, Anthony Quin (western) (E)
Fatigués de se faire régulièrement visiter par Abe McQuown et sa bande de hors-la-loi, les habitants de Warlock engagent Clay Blaisedell, réputé ...

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LA CAPTIVE AUX YEUX CLAIRS, Howard Hawks 1952, Kirk Douglas (western)@


Deakins et Caudill, trappeurs de leur état, se joignent à une expédition française faisant route vers le Montana pour y rencontrer les Pieds Noirs. Une princesse indienne les accompagne. Sa grande beauté va attiser les passions.

TELERAMA
Boone Caudill et Jim Deakins ne sont pas tout à fait des copains comme les autres. Boone a sauvé la vie de Jim, les deux hommes se sont battus, réconciliés, puis sont devenus les meilleurs amis du monde. Ensemble, ils partent à la recherche de Zeb, l'oncle de Boone, qui se morfond en prison. Après l'avoir libéré, ils décident de l'accompagner dans une expédition à travers les territoires indiens, pour acheter des peaux et doubler ainsi la compagnie qui monopolise le marché des fourrures. Pour faciliter les transactions, ils ramènent une belle et jeune Indienne dans sa tribu. Bientôt, les deux amis tombent tous deux amoureux de la jeune femme...
LA CAPTIVE AUX YEUX CLAIRS, Howard Hawks 1952, Kirk Douglas (western)@ (E)
Deakins et Caudill, trappeurs de leur état, se joignent à une expédition française faisant route vers le Montana pour y rencontrer les Pieds Noirs. Une ...

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LA CARAVANE DE FEU, Burt Kennedy 1967, John Wayne, Kirk Douglas (western)@@


Taw Jackson met au point un plan imparable pour se venger de Pierce, celui qui l'a fait arrêter. En effet, il décide de braquer le convoi déplaçant l'or de ce dernier en faisant équipe avec un indien et sa tribu, mais aussi avec un tueur à gage. Hélàs, au dernier moment, les indiens décident de faire cavaliers seuls.

TELERAMA
Dépossédé de ses terres et de ses mines, puis emprisonné sur le faux témoignage de Frank Pierce, un grand propriétaire terrien, Taw Jackson est libéré sur parole. A peine sorti de prison, il retrouve les siens, à Emmett, et apprend à cette occasion que Pierce a engagé un tueur, Lomax, pour l'abattre. Taw est bien décidé à ne pas se laisser faire et élabore un plan pour se venger du scélérat. Il décide d'attaquer la diligence blindée qui, chaque semaine, transporte l'or des mines de Pierce vers la banque. Il réussit à convaincre Lomax de changer de camp. Ensemble, les deux hommes se mettent à la recherche de complices pour mener l'attaque de la diligence...
LA CARAVANE DE FEU, Burt Kennedy 1967, John Wayne, Kirk Douglas (western)@@ (E)
Taw Jackson met au point un plan imparable pour se venger de Pierce, celui qui l'a fait arrêter. En effet, il décide de braquer le convoi déplaçant l'or ...

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LA RIVIERE SANS RETOUR, Otto Preminger, 1954, Marylin Monroe, Robert Mitchum (western)@@


En 1875, Matt Calder, un ancien repris de justice veuf, vient chercher Mark, son fils âgé de neuf ans, dans un camp de chercheurs d'or. C'est Kay, une chanteuse de saloon, qui avait pris l'enfant sous son aile.
LA RIVIERE SANS RETOUR, Otto Preminger, 1954, Marylin Monroe, Robert Mitchum (western)@@ (E)
En 1875, Matt Calder, un ancien repris de justice veuf, vient chercher Mark, son fils âgé de neuf ans, dans un camp de chercheurs d'or. C'est Kay, une chanteuse de sal ...

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LE CAVALIER DU DESERT William Wyler 1940 Gary Cooper, Walter Brennan@@


Cole Hardin, un jeune cow-boy, est accusé de vol de chevaux. Il est amené au saloon de Vinegarroon, qui sert de prétoire au juge corrompu Roy Bean. Pendant la délibération des jurés présents, Cole constate que le juge est un fervent admirateur de la ravissante Lily Langtry, surnommée Jersey Lily. Pour sauver sa peau, l'accusé prétend connaître cette femme dont le juge est éperdument amoureux.
LE CAVALIER DU DESERT William Wyler 1940 Gary Cooper, Walter Brennan (western)@@ (E)
Cole Hardin, un jeune cow-boy, est accusé de vol de chevaux. Il est amené au saloon de Vinegarroon, qui sert de prétoire au juge corrompu Roy Bean. Pendant la ...

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LE DERNIER DES MOHICANS, Michael Mann 1992, Daniel Day-Lewis, Madeleine Stowe


En 1757 dans l'Etat de New York, alors que la guerre fait rage entre Francais et Anglais pour l'appropriation des territoires indiens, un jeune officier anglais, Duncan Heyward, est chargé de conduire deux soeurs, Cora et Alice Munro jusqu'à leur père. Ils sont sauvés d'une embuscade par Hawkeye, un frontalier d'origine européenne, élevé par le Mohican Chingachgook et son fils Uncas. Les trois hommes acceptent d'escorter les deux jeunes filles jusqu'à leur destination.

TRLERAMA:
Des batailles, des soldats, des Indiens félons et d’autres héroïques. Et une histoire d’amour romanesque à souhait entre la troublante Madeleine Stowe et le charismatique et si mohican Daniel Day-Lewis. Ne boudez pas votre plaisir.
Bondissant comme s'il était le gardien d'une ­forêt mythique, invulnérable, l'acteur anglais ne manque pas de charme. C'est d'abord grâce à lui que Le Dernier des Mohicans se laisse regarder. C'est aussi grâce à un récit sans temps mort : coupant à foison dans le roman de Fenimore Cooper, le film ne s'embarrasse ni de lente mise en place historique, ni de prêchi-prêcha moralisateur pro-Indiens (ils se défendent très bien tout seuls). Bénéficiant d'une magnifique photo de Dante Spinotti, Michael Mann tient son suspense et offre quelques belles scènes de combat. Contrat rempli : il signe ainsi un film d'action musclé, carré, dépaysant, auquel la fragile Madeleine Stowe prête par instants une grâce diaphane.
LE DERNIER DES MOHICANS, Michael Mann 1992, Daniel Day-Lewis, Madeleine Stowe (western)@@ (E)
En 1757 dans l'Etat de New York, alors que la guerre fait rage entre Francais et Anglais pour l'appropriation des territoires indiens, un jeune officier anglais, Duncan Heyward, es ...

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LE SOUFFLE DE LA TEMPETE, Alan J. Pakula 1978,James Dean, Jane Fonda (western)@@


Fraîchement démobilisé, Frank rentre chez lui dans les plaines du Montana. Il va s'opposer à Ewing, un riche propriétaire terrien en passe de faire main basse sur toute la région. Frank va apporter son aide à Ella Connors, propriétaire d'un ranch que convoite Ewing.

TELERAMA
Le souffle de la tempête, c’est bien ce qui manque à ce western tardif et trompeur. Les magnifiques espaces du Texas ne semblent là que pour écraser davantage des personnages enfermés en eux-mêmes. La Seconde Guerre mondiale est sur le point de finir et le grand propriétaire terrien Jacob Ewing vient d’y perdre son fils, mais cela ne l’empêche pas de s’enferrer dans ses rêves de pouvoir. Il lui faut le ranch d’Ella Connors et, du même coup, la main de cette femme qui est criblée de dettes et s’entête à poursuivre l’élevage du bétail. En vendant une partie de sa propriété à Frank, un soldat revenu du front, Ella trouve plus qu’un allié. Mais fait de Jacob Ewing plus qu’un ennemi…

Même si les armes parlent, les duels que met en scène Pakula (deux ans après Les Hommes du président) opposent des passions intérieures, dignes d’une tragédie shakespearienne. Cette intensité dramatique se construit lentement, trop entrecoupée par des scènes de capture de bovins au lasso, purement décoratives. C’est dans les moments intimistes que le spectacle se joue : impérial, Jason Robards livre une composition épurée dans le rôle du despote de l’Ouest. Jane Fonda, qui n’a que trop peu de scènes avec lui, étonne par la dureté qu’elle confère au personnage d’Ella. Seul James Caan garde, pour jouer Frank, la décontraction d’un cow-boy séducteur, sur fond de ciel d’orage chargé de haine.
LE SOUFFLE DE LA TEMPETE, Alan J. Pakula 1978,James Dean, Jane Fonda (western)@@ (E)
Fraîchement démobilisé, Frank rentre chez lui dans les plaines du Montana. Il va s'opposer à Ewing, un riche propriétaire terrien en passe de fair ...

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LES CHEYENNES, John Ford 1964, Sean McClory, Richard Widmark (western)@@


1878. Depuis leur reddition, les Cheyennes végètent dans une région aride de l'Oklahoma, une réserve administrée par le Bureau des affaires indiennes. Malgré les accords conclus, la population souffre du manque de vivres et de l'absence de soins.

TELERAMA
Le film, admirable, convoque la beauté des paysages et la brutalité de l’histoire envers ce peuple pourchassé. Somptueux poème visuel qui dit l’injustice, l’exode, la souffrance, qui raconte l’histoire vraie d’un peuple pris d’un ultime et digne sursaut d’orgueil.
LES CHEYENNES, John Ford 1964, Sean McClory, Richard Widmark (western)@@ (E)
1878. Depuis leur reddition, les Cheyennes végètent dans une région aride de l'Oklahoma, une réserve administrée par le Bureau des affaires indie ...

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LES FRERES SISTERS, Jacques Audiard, John Reilly, Joaquin Phoenix (western)@@


Dans l'Oregon, dans les années 1850, les frères Eli et Charlie Sisters, deux chasseurs de primes, traquent un chercheur d'or ayant volé leur patron, le Commodore. Charlie accepte son destin meurtrier tandis qu'Eli commence à montrer des signes de fatigue face à cette violence. Ils sont accompagnés par le détective Morris et Hermann Kermit Warm, un chimiste qui, en pleine ruée vers l'or, a développé une formule permettant de localiser le précieux métal.
LES FRERES SISTERS, Jacques Audiard, John Reilly, Joaquin Phoenix (western)@@ (E)
Dans l'Oregon, dans les années 1850, les frères Eli et Charlie Sisters, deux chasseurs de primes, traquent un chercheur d'or ayant volé leur patron, le Commodo ...

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LES GRANDS ESPACES, William Wyler 1958, Gregory Peck, Charlton Heston@@


James McKay, ancien marin, vient de quitter Baltimore pour se rendre dans un petit village des prairies du Middle West. Là, il doit épouser Patricia, la fille du major Terrill, arrogant propriétaire d'un vaste ranch à San Rafael. À son arrivée au village, il est maltraité par Buck Hannassey et ses frères.
LES GRANDS ESPACES, William Wyler 1958, Gregory Peck, Charlton Heston (western)@@ (E)
James McKay, ancien marin, vient de quitter Baltimore pour se rendre dans un petit village des prairies du Middle West. Là, il doit épouser Patricia, la fille du majo ...

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LITTLE BIG MAN, Arthur Penn sorti 1970, Dustin Hoffmann, Faye Donaway (western)@@


Âgé de 121 ans, Jack Crabb, seul survivant du massacre de Little Big Horn, raconte son histoire à un journaliste. Adopté par une famille de Cheyennes, ce visage pâle est surnommé Little Big Man à cause de son immense courage. Un jour, toute sa tribu est massacrée par les Blancs et Jack est alors recueilli par un pasteur et sa femme. Le jeune homme est partagé entre ses origines indiennes et son nouveau peuple.

TELERAMA
Jack Crabb a 121 ans. Il veut corriger quel­ques idées fausses sur l'Ouest. A 10 ans, orphelin, Jack est adopté par des Cheyennes, qui le baptisent Little Big Man. De retour chez les Blancs, il découvre qu'il a du talent pour manier les armes. Au moment des guerres indiennes...

Arthur Penn revisite le western sur le mode de la fresque picaresque, alternant humour - les déboires successifs de Jack, séducteur malgré lui ou gunfighter incapable de tuer - et lyrisme dramatique - les massacres perpétrés par les Tuniques bleues. L'ironie et le tragique se succèdent sans cesse, comme pour dire qu'il est impossible d'avoir un unique point de vue sur l'histoire du Far West, que celle-ci a été davantage subie - c'est le cas du héros, dépassé par les événements - que voulue.

Seule certitude, l'horreur de la guerre et la culpabilité de Custer, scènes qui, à l'époque du tournage, interpellaient directement la présence américaine au Vietnam. Dustin Hoffman est parfait tout au long de ses métamorphoses, et il est bien entouré, notamment par Faye Dunaway, irrésistible.
LITTLE BIG MAN, Arthur Penn sorti 1970, Dustin Hoffmann, Faye Donaway (western)@@ (E)
Âgé de 121 ans, Jack Crabb, seul survivant du massacre de Little Big Horn, raconte son histoire à un journaliste. Adopté par une famille de Cheyennes, ce ...

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MON NOM EST PERSONNE Tonino Valerii 1973, Terence Hill, Henri Fonda (western)@@



Personne, un jeune aventurier, veut convaincre un tireur renommé d'accomplir une dernière action d'éclat : combattre la Horde sauvage et ainsi rentrer dans l'Histoire.
MON NOM EST PERSONNE Tonino Valerii 1973, Terence Hill, Henri Fonda (western)@@ (E)

Personne, un jeune aventurier, veut convaincre un tireur renommé d'accomplir une dernière action d'éclat : combattre la Horde sauvage et ainsi rentrer dan ...

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PALE RIDER, Clint Eastwood 1985 (western)@@


Les derniers chercheurs d'or indépendants de LaHood, bourgade minière de Californie, sont harcelés par la bande de Coy LaHood, fondateur de la ville qui veut s'approprier leur concession. Au moment où les mineurs pacifiques sont prêts à abandonner la lutte, surgit de la montagne un cavalier solitaire tout de noir vêtu. Nul ne connaît son nom, son passé, ses origines.

TELERAMA
Icône de l’Ouest perdu, cow-boy silencieux, minéral, à la fois héros et chimère, Clint Eastwood traverse avec une classe irréelle cette épure de western, pleine de brutalité et de mélancolie. Le fructueux narcissisme dont a fait preuve Eastwood en se mettant en scène l'a souvent conduit à endosser le rôle du perdant — magnifique — ou à exhiber fièrement les stigmates de l'âge. Pale Rider relève d'une autre stratégie : Eastwood y radicalise la légende que lui ont forgée les films de Leone. Cow-boy silencieux, presque immatériel (le shérif assure qu'il a été mort avant), il arbore un seyant costume de pasteur et fait régner la justice au prix d'une violence inouïe. Les filles lui crient « je vous aime », les femmes veulent l'étreindre au moins une fois. Lui ne fait que passer et se fond, à la fin, dans la blancheur de la neige.
En stylisant ainsi, jusqu'au hiératisme, le western traditionnel, Eastwood obtient un beau bloc de mélancolie et de brutalité. Un film classique, puisqu'on y croise encore la figure du héros suprême, et moderne, puisque ce dernier n'est plus qu'une chimère insaisissable.
PALE RIDER, Clint Eastwood 1985 (western)@@@ (E)
Les derniers chercheurs d'or indépendants de LaHood, bourgade minière de Californie, sont harcelés par la bande de Coy LaHood, fondateur de la ville qui veut s ...

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POUR UNE POIGNEE DE DOLLARS, Sergio Leone 1964, Clint Eastwood (western)@@


Deux bandes rivales, les Baxter, trafiquants d'armes, et les Rojo, qui font de la contrebande d'alcool, se disputent la suprématie et la domination de la ville de San Miguel, au sud de la frontière américano-mexicaine. Un étranger, vêtu d'un poncho, arrive à dos de mulet dans cette petite ville et s'immisce entre les deux bandes. Proposant d'abord ses services aux Rojo, l'étranger va très vite tirer profit des deux camps à la fois, à la grande joie du fabricant de cercueils Piripero.

TELERAMA
Dans les années 1960, le western américain ne rapporte plus un dollar… Un Italien, Sergio Leone, qui se cache alors derrière un pseudo (Bob Robertson), le ressuscite avec ce remake violent d’un Kurosawa, qui connaîtra un succès international. Tourné dans le désert espagnol, le film magnifie les décors, la musique et les acteurs, dont Clint Eastwood, remarqué dans une série télé… Premier volet de la célèbre trilogie (Et pour quelques dollars de plus, Le Bon, la Brute et le Truand), ce western, orchestré comme un opéra, inaugure le style Leone : ambiguïté du héros, outrance ironique des postures, gros plans pétrifiants…
POUR UNE POIGNEE DE DOLLARS, Sergio Leone 1964, Clint Eastwood (western)@@ (E)
Deux bandes rivales, les Baxter, trafiquants d'armes, et les Rojo, qui font de la contrebande d'alcool, se disputent la suprématie et la domination de la ville de San Miguel ...

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REGLEMENT DE COMPTE A OK CORRAL, John Sturges 1957, Burt Lancaster, Kirk Douglas (western)@@


Après une longue carrière au service de la loi, Wyatt Earp décide de se ranger et de se mettre en ménage avec Laura Denbow. Cependant ses plans de retraites sont contrariés par le clan Clanton qui s'attaque à son frère, également shérif. Aidé de Doc Holliday, il se rend sur les lieux du conflit.

TELERAMA
Le règlement de comptes final annoncé dans le titre n’est pas le moment le plus important dans ce western de la déprime. John Sturges l’expédie rapidement, lors d’une séquence remarquable car filmée dans la longueur et — presque — sans musique. Le shérif Wyatt Earp, grande figure de la légende de l’Ouest, n’est pas non plus le vrai héros de l’histoire.
Ici, tout est une histoire de décalage, et c’est Kirk Douglas, alias Doc Holliday, qui tient la vedette, génie de la gâchette vieillissant, ex-dentiste devenu joueur alcoolique et tuberculeux. Kirk Douglas est truculent : pathétique dans une scène, il se transforme en monstre sadique en un claquement de doigts. C’est un personnage maudit : sa renommée de gunfighter met sur son chemin tous les desperados de l’Ouest. De guerre lasse, il fuit, de duel en duel, toutes les villes qui lui ferment leurs portes. Semeur de trouble malgré lui, Doc Holliday rêve d’une mort violente et agonise à petit feu, rongé par la maladie et l’alcool.
À ses côtés, Burt Lancaster incarne le héros américain, sobre, droit et inflexible, porteur d’un nouvel espoir. Ils sont bien sûr les deux faces de la même médaille yankee, et les deux hommes finissent même par avouer leur attirance. Évidemment, le couple Henry Fonda-Victor Mature dans La Poursuite infernale, de John Ford, a, dix ans plus tôt, immortalisé les héros de Tombstone. Mais ce remake n’a rien de déshonorant.
REGLEMENT DE COMPTE A OK CORRAL, John Sturges 1957, Burt Lancaster, Kirk Douglas (western)@@ (E)
Après une longue carrière au service de la loi, Wyatt Earp décide de se ranger et de se mettre en ménage avec Laura Denbow. Cependant ses plans de retra ...

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RIVIERE SANS RETOUR, Otto Preminger 1954, Robert Mitchum, Marylin Monroe (western)@@


En 1875, Matt Calder, un ancien repris de justice veuf, vient chercher Mark, son fils âgé de neuf ans, dans un camp de chercheurs d'or. C'est Kay, une chanteuse de saloon, qui avait pris l'enfant sous son aile.
RIVIERE SANS RETOUR, Otto Preminger 1954, Robert Mitchum, Marylin Monroe (western)@@ (E)
En 1875, Matt Calder, un ancien repris de justice veuf, vient chercher Mark, son fils âgé de neuf ans, dans un camp de chercheurs d'or. C'est Kay, une chanteuse de sal ...

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THE MISSOURI BREAKS, Arthur Penn 1967, Jack Nicholson, Randy Quaid, Kathleen Lloyd (western)


Montana, 1880. Afin de lutter contre un gang de voleurs de chevaux dirigé par Jack Nicholson, un propriétaire terrien engage un tueur à gages, un régulateur excentrique et ultra-violent. Un festival de déguisements pour Marlon Brando, dandy efféminé, mis en scène par le réalisateur du Gaucher et de Bonnie & Clyde.

TELERAMA
Si vous aimez le western classique, passez votre chemin. Celui-ci sabote le genre, au-delà même de ce que souhaitait sans doute Arthur Penn, qui réalisait là, au moment où son pays était plongé dans le bourbier vietnamien, une sorte d’antiwestern, insolent, baroque, libertaire. Sur le versant politique, le cinéaste décrivait le capitalisme sauvage des grands propriétaires terriens, qui recrutaient des mercenaires pour faire la police.

Le film raconte l’affrontement entre deux hommes, un tueur à gages aussi impitoyable qu’original (Marlon Brando) et un voleur de bétail (Jack Nicholson). Autant dire un face-à-face entre deux monstres sacrés, alors au sommet, dont l’un échappa totalement au contrôle du cinéaste. Brando imposa toutes sortes de tocades, changeant à chaque séquence d’accents et de chapeaux, improvisant des poèmes d’amour en croquant une carotte avec son cheval ou surgissant travesti en grand-mère fantasque, avec robe, tablier et capote à rubans. Une performance déroutante, ayant le mérite de souligner l’ambiguïté perverse du psychopathe en armes, et l’occasion pour Brando de marquer les esprits, voire de voler la vedette à Nicholson, plus longtemps au premier plan. Entre la farce et la violence imprévisible, le nanar et le manifeste (anarchiste mais aussi féministe), les fusillades et la vadrouille au ralenti, le film est bancal mais se regarde comme une vraie curiosité. Valant son pesant de poudre et de parfum capiteux au lilas.
THE MISSOURI BREAKS, Arthur Penn 1967, Jack Nicholson, Randy Quaid, Kathleen Lloyd (western) (E)
Montana, 1880. Afin de lutter contre un gang de voleurs de chevaux dirigé par Jack Nicholson, un propriétaire terrien engage un tueur à gages, un régula ...

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UN HOMME NOMME CHEVAL, Elliot Silverstein 1970, Richard Harris, Judith Anderson (western)@@


Durant une partie de chasse, Lord John Morgan est capturé par un groupe d'indiens Sioux. Il comprend peu à peu à leur mode de vie, et finit par être considéré comme un des leurs.

TELERAMA
Un Lord anglais est capturé par les Sioux. 1970 : l’heure est au western pro-Amérindiens, entre hymne animiste et pamphlet politique. Étonnant.
En 1970, aux États-Unis, en pleine guerre du Vietnam, sortaient en salles trois westerns engagés. Little Big Man (Arthur Penn), Le Soldat bleu (Ralph Nelson) et Un homme nommé Cheval (Elliot Silverstein) prenaient le parti des Indiens contre les Yankees. Et même si nombre de Cheyennes et de Sioux dans ces films pourtant contestataires étaient encore joués par des acteurs américains, mexicains ou grecs, il faut reconnaître qu’ils ont chacun apporté un contrechamp remarquable à l’histoire de la conquête de l’Ouest.

Entre trip animiste et ode au vivre-ensemble
Dans Un homme nommé Cheval, John Morgan, jeune lord anglais parti chassé dans le nord-ouest des États-Unis, est capturé par des Sioux. Le chef de la tribu l’offre comme esclave à sa vieille mère Buffalo Cow Head (jouée par l’actrice australienne Judith Anderson, la gouvernante flippante dans le Rebecca de Hitchock !) qui l’utilise comme bête de somme. Petit à petit, le lord va s’intégrer à la tribu, jusqu’à épouser la sœur du chef. Et quand des Shoshones viennent attaquer le village, John a définitivement choisi son camp.

Plus qu’un western, le film est une totale plongée en pays amérindien : les personnages parlent la langue des Sioux pendant deux heures, sans aucun sous-titre ! Entre le trip animiste (pour ses plans d’animaux et de nature idéalisée avec filtre orange et flous artistiques) et l’ode au vivre-ensemble, Un homme nommé Cheval est, vingt ans avant Danse avec les loups, de Kevin Costner, un bel hommage au peuple Sioux. Richard Harris joue un converti convaincant, il se donne tout entier dans des scènes fortes dont celle, restée célèbre, de son initiation où il est pendu, accroché par le torse, dans un tipi aux allures de cathédrale.
UN HOMME NOMME CHEVAL, Elliot Silverstein 1970, Richard Harris, Judith Anderson (western)@@ (E)
Durant une partie de chasse, Lord John Morgan est capturé par un groupe d'indiens Sioux. Il comprend peu à peu à leur mode de vie, et finit par être cons ...