ANOMALISA, Duke Johnson et Charlie Kaufman 2015 (animation)@@Michael Stone, mari, père et auteur respecté de "Comment puis-je vous aider à les aider?" est un homme sclérosé par la banalité de sa vie. TELERAMA Comment se porte le mâle occidental, du moins le modèle fabriqué au XXe siècle et toujours en circulation, avec ses schémas rigides de réussite sociale et familiale ? Pas bien du tout. Le voici dans l’avion, en déplacement professionnel. Puis dans l’un de ces hôtels standards où l’on ne séjourne que pour le travail. Ce spécimen ressemble à beaucoup d’autres. Voilà pourquoi la technique de l’animation image par image, qui met en mouvement des pantins synthétiques, est d’emblée si éloquente. Le goût américain pour les procédures et les formules toutes prêtes n’a jamais semblé aussi étouffant et risible. Le travail du personnage parachève le tableau : consultant-expert du service clientèle en entreprise. Apparemment mû par une banale pulsion sexuelle, l’homme invite dans sa chambre une autre cliente de l’hôtel, complexée et admirative. Elle seule, par son aptitude inattendue à vivre et à partager l’instant présent, provoquera un court-circuit émotionnel, sinon existentiel… Anomalisa est une rareté absolue : il faut imaginer un univers où se croiseraient Michel Houellebecq et David Lynch — auquel le film emprunte ses décrochages cauchemardesques. Charlie Kaufman, auteur de cette histoire, qu’il écrivit auparavant pour le théâtre, fut d’abord connu pour ses scénarios, dont celui d’Eternal Sunshine of the Spotless Mind, de Michel Gondry (2004). Il trouve, avec ce film, la forme idéale pour sa crudité, ses idées noires et son humour sardonique. Michael Stone, mari, père et auteur respecté de "Comment puis-je vous aider à les aider?" est un homme sclérosé par la banalité ... |
ASTERIX ET LES VIKINGSC'est l'événement ! Le petit village gaulois accueille Goudurix, le neveu du chef. Astérix et Obélix sont chargés d'en faire un homme. En apparence très arrogant, cet ado de Lutèce qui n'aime que les chars rapides, la musique et les fêtes, n'est qu'un froussard. L'entraînement de choc qu'il va subir risque de ne pas y changer grand chose. Mais les vikings débarquent en Gaule bien décidés à trouver un champion de la peur qui devra leur apprendre à voler. TELERAMA Adaptation modernisante d’Astérix et les Normands. Mais les innovations inutiles ne perturbent pas les deux héros de la célèbre BD. Trempez l'album d'Astérix et les Normands dans une potion numérique, vous verrez apparaître une colombe voyageuse baptisée SMS, un Viking bas du casque sosie de Schwarzenegger, une donzelle sans cervelle pseudo-féministe, une boîte de nuit où l'on se déhanche sur du funk et du rap... Innovations inutiles qui ne perturbent pas les deux héros de la célèbre BD de Goscinny et d'Uderzo, dont les gauloiseries d'usage restent fidèles à leur réputation. En résumé : quand ils sont là, on s'amuse, quand ils s'éclipsent, on se crispe. C'est l'événement ! Le petit village gaulois accueille Goudurix, le neveu du chef. Astérix et Obélix sont chargés d'en faire un homme. En apparen ... |
BLITZ WOLF, Tex Avery 1942Der Gross méchant loup est un court-métrage d'animation américain parodiant Adolf Hitler produit par Fred Quimby, directeur de la branche animation de la Metro-Goldwyn-Mayer. Il fut réalisé par Tex Avery. Il fut nommé dans la catégorie Oscar du meilleur court-métrage d'animation. Der Gross méchant loup est un court-métrage d'animation américain parodiant Adolf Hitler produit par Fred Quimby, directeur de la branche animation de la Metro ... |
DEUTSCH (Gustav), Shirley Visions of Reality (les tableaux de HOPPER)Une série d'instantanés de la vie d'une actrice fictive nommée Shirley sert à tisser treize tableaux d'Edward Hopper en une synthèse fascinante de peinture et de cinéma, d'histoire personnelle et politique. Chaque étape de la vie professionnelle et privée de Shirley, des années 1930 aux années 1960, est datée avec précision : Il s'agit toujours du 28 et 29 août de l'année en question, les lieux variant de Paris à New York, en passant par Cape Cod. LE MONDE Les tableaux d’Edward Hopper doivent beaucoup au cinéma. La palette mélancolique saisit dans des moments suspendus des personnages solitaires qui semblent toujours se débattre avec une forme de dépression. En retour, ils ont inspiré bien des réalisateurs, d’Alfred Hitchcock à Wim Wenders en passant par Jim Jarmusch. Que cette boucle soit si bien bouclée n’a pas retenu le cinéaste autrichien Gustav Deutsch d’y revenir en puisant dans les peintures du maître new-yorkais l’inspiration d’un film de fiction. Shirley. Visions of Reality, un voyage dans la peinture d’Edward Hopper se présente comme une succession de treize tableaux vivants, reproduisant littéralement, chacun, une toile réalisée par Edward Hopper entre les années 1930 et 1960. Choisissant spécifiquement celles dans lesquelles il a fait poser sa compagne, Josephine Verstille Nivison, qui devient, sous le nom de Shirley, son personnage principal, il imagine celle-ci à différents stades de sa vie de femme, et à ce titre de témoin et actrice anonyme de l’histoire américaine du XXe siècle. Christoph Bach et Stephanie Cumming dans le film autrichien de Gustav Deutsch, "Shirley, un voyage dans la peinture d'Edward Hopper" ("Shirley: Visions of Reality"). KMBO une histoire minimaliste et sans tension Minutieusement reconstitués, présentés dans l’ordre chronologique de leur conception, les tableaux durent chacun sept minutes, le temps d’un lent monologue intérieur pendant lequel le (ou les) personnages se déplace (nt) lentement, du lit à la fenêtre, de la fenêtre au lit, du lit au lit… D’une séquence à l’autre, le personnage vieillit, le temps s’écoule. Reconduisant très exactement la tonalité des peintures, le réalisateur, qui s’est aussi attribué les fonctions de monteur et de chef décorateur, casse toute possibilité de rêverie, forçant son spectateur dans cette histoire minimaliste et sans tension, dont on peine tout du long à comprendre l’enjeu. Une série d'instantanés de la vie d'une actrice fictive nommée Shirley sert à tisser treize tableaux d'Edward Hopper en une synthèse fascinante d ... |
DROOPY, Tex Avery (compilation).Droopy est un chien anthropomorphe de dessin animé créé par Tex Avery en 1943. Ce personnage apparaît dans au moins 23 films, tous chez la MGM mais pas tous forcément réalisés par Tex Avery (Dick Lundy, Michael Lah, etc.). Selon Tex Avery lui-même, Droopy lui a été inspiré par la voix trainante, chuintante, entendue dans la série radiophonique Fibber McGee and Molly (en) (1935–1959). Il a décidé d'animer un chien pour incarner cette voix. Bill Thompson a fait la voix de Droopy. Le petit chien est animé la première fois en mars 1943 dans le court-métrage Droopy fin limier (Dumb-Hounded) où il a le rôle principal avec le personnage récurrent du loup1. Droopy est un chien anthropomorphe de dessin animé créé par Tex Avery en 1943. Ce personnage apparaît dans au moins 23 films, tous chez la MGM mais pas t ... |
EXCALIBUR, Frederik Du Chau 1998Quand le malefique sir Ruber et son acolyte Griffin s'emparent d'Excalibur, l'épée magique des chevaliers de la Table ronde, la jeune et courageuse Kayley, qui rêve d'appartenir a cette noble confrérie, s'embarque sans hésiter dans une longue et dangereuse quête pour retrouver l'épée magique et sauver Camelot. Garrett, un jeune ermite aveugle réfugié au coeur de la ténébreuse foret interdite, devient son fidèle allié. TELERAMA Après de longues années de guerre et de misère, l'Angleterre coule enfin des jours paisibles grâce au roi Arthur et à son épée magique, Excalibur. Un jour, lors d'une réunion des chevaliers de la Table ronde, un traître se glisse parmi l'assemblée pour tuer le roi. Le souverain est sauvé par un de ses fidèles, Sir Lionel, qui passe de vie à trépas en s'interposant entre le machiavélique Sir Ruber et lui. Le malheureux laisse une femme, Juliana, et une petite fille, Kayley. Des années plus tard, Sir Ruber dérobe Excalibur, l'épée magique d'Arthur. Griffon, son maléfique compagnon, perd le précieux objet dans la forêt interdite... Quand le malefique sir Ruber et son acolyte Griffin s'emparent d'Excalibur, l'épée magique des chevaliers de la Table ronde, la jeune et courageuse Kayley, qui r&ecir ... |
FERDINAND, Carlos Saldanha 2017 (animation)@@Ferdinand est un taureau au grand coeur. Victime de son imposante apparence, il se retrouve malencontreusement capturé et arraché à son village d'origine. TELERAMA Voici donc le long métrage d’animation sur le taureau le plus débonnaire de toute la péninsule ibérique. D’abord héros d’un classique pour enfants signé Munro Leaf, puis d’un mémorable court métrage Disney (les deux dans les années 1930), l’aimable ruminant gambade à présent dans l’univers un peu plus lisse et calibré des studios Blue Sky (L’Âge de glace, Rio…), mais reste toujours aussi drôle et pimpant. L’imposant bovidé préfère s’essayer au flamenco que de tenter d’embrocher des toreros. En fuyant son destin, il convertit au passage tous ses amis à cornes (dont une chèvre) aux vertus de la non-violence. Dans une Espagne de rêve, bucolique et colorée, le film enchaîne les gags et les personnages bien troussés (comme Angus, l’irascible et touffu taureau écossais), pour mieux célébrer ce refus de combattre et l’ériger en forme ultime de courage. Paix sur la terre et dans les arènes, un message pas si bête. Ferdinand est un taureau au grand coeur. Victime de son imposante apparence, il se retrouve malencontreusement capturé et arraché à son village d'origine. ... |
L AGE DE GLACE 2Pour Manny le mammouth, Sid le paresseux et Diego le tigre à dents de sabre, la vie est beaucoup plus douce depuis que les glaces fondent et que la température remonte. Les problèmes ne sont pas terminés pour autant ! Manny rêve de fonder une famille, mais la toute dernière femelle de son espèce, Ellie, se prend pour un opossum. Plus grave encore, un immense barrage de glace qui retient l'océan est sur le point de se rompre sous l'effet du réchauffement. Pour Manny le mammouth, Sid le paresseux et Diego le tigre à dents de sabre, la vie est beaucoup plus douce depuis que les glaces fondent et que la température remont ... |
L AGE DE GLACE 4 la derive des continentsAlors que Scrat poursuit inlassablement son gland avec toujours autant de malchance, il va cette fois provoquer un bouleversement d'une ampleur planétaire. Le cataclysme continental qu'il déclenche propulse Manny, Diego et Sid dans leur plus grande aventure. Alors que Scrat poursuit inlassablement son gland avec toujours autant de malchance, il va cette fois provoquer un bouleversement d'une ampleur planétaire. Le cataclysme con ... |
L AGE DE GLACE 5 les lois de l universL'éternelle quête de Scrat pour attraper son insaisissable gland le catapulte dans l'espace, où il déclenche -- sans faire exprès -- une série d'événements cosmiques qui vont transformer et menacer le monde. L'éternelle quête de Scrat pour attraper son insaisissable gland le catapulte dans l'espace, où il déclenche -- sans faire exprès -- une sé ... |
LA TORTUE ROUGE, Michael Dudok de Wit 2016 (animation)@@@Un homme échoue sur une île déserte tropicale. Seul, il doit apprendre à survivre grâce à la nature, pas toujours accueillante avec pour seuls compagnons les oiseaux et de petits crabes facétieux. Cependant, alors qu'il tente de s'enfuir sur son radeau d'infortune, il fait la rencontre d'une mystérieuse tortue sortie de l'eau. Sa vie va changer à jamais. TELERAMA Entre l'homme et la nature, tout commence, donc, dans le fracas d'une guerre inégale. Sauf que La Tortue rouge est l'ample et émouvant récit d'une réconciliation. Mieux, d'une fusion amoureuse. Ce somptueux film d'animation (prix spécial à Cannes, dans la section Un certain regard) est bien plus qu'un récit écolo comme les autres. Il s'enivre de la beauté des éléments, du vivant comme du minéral, avec la force des grands récits mythologiques. Lorsque la mer, enfin calmée, recrache le héros, à peine vif, sur une île déserte, on croit pourtant voir poindre une énième histoire exotique, façon Robinson Crusoé. Fausse piste, ou plutôt erreur de perspective. L'être humain, ici, n'est pas le jouet du décor. Et la nature n'est pas une réserve d'accessoires à la disposition de son ingéniosité. C'est une puissance mystérieuse, à la fois impassible et changeante, accueillante et rétive... Au début, l'homme veut faire l'homme. Il croit à la chimère d'une conquête, d'une mise au pas. Il s'acharne. Il fabrique un radeau de fortune, avec ce qui lui tombe sous la main. Mais la mer ne veut pas le laisser partir. Dix fois, cent fois, il échoue avant de gagner le large, coulé par une force énigmatique et invisible. Exactement comme le film qui, dix fois, cent fois, déjoue nos attentes, nos habitudes de spectateur. Il faut du temps, à lui comme à nous, pour changer de point de vue, laisser l'arrière-plan devenir l'essentiel : le cycle du ressac sur le sable lisse, le chant des bambous agités par le vent, le rythme des jours qui défilent, lents et réguliers, comme la respiration d'un dormeur. Animé « à la main » et à l'ancienne, à l'aquarelle et au fusain, ce conte contemplatif — et totalement sans paroles — s'exprime à travers la lumière changeante et le jeu des couleurs — or du soleil, plomb de l'orage, mercure d'une nappe d'eau douce... L'île est-elle vraiment magique ? Epuisé, en haillons, l'homme sans nom et sans mots divague. Son sommeil, à même le sable, se peuple de visions. Mais c'est bien éveillé, sous le soleil, qu'il trouve celle qui, inlassablement, coule son embarcation et l'empêche de fuir. C'est une immense tortue rouge qui, comme dans l'un de ces mythes aussi vieux que les rochers et l'eau, se transforme en femme à l'immense chevelure rousse emmêlée. L'île devient, dès lors, le lieu d'une vie à deux — puis à trois, lorsqu'un enfant naît et grandit. Bonheur primitif, quotidien, rythmé par la course malicieuse des crabes voleurs, l'étirement des ombres, le crépitement des ondées passagères. Et cycle tranquille des siestes et des rires, de la pêche et de la cueillette. Rien d'ennuyeux dans la douceur naïve de ces silhouettes enfin apaisées qui épousent leur environnement, jusque dans ses déchaînements de violence (inoubliable et spectaculaire séquence de tornade). Du Néerlandais Michaël Dudok De Wit, on aimait le sens de l'épure, les jeux graphiques sur l'ombre et la lumière, toute une poésie méditative qu'il exprimait dans ses courts métrages. Dans Le Moine et le Poisson, une partie de pêche tournait au ballet cocasse entre le pêcheur rondouillard et sa proie, pour se terminer, déjà, par une rêveuse réconciliation. Dans Père et fille (oscar du meilleur court métrage 2001), tous les chemins menaient aussi à la mer, à sa ligne énigmatique, entre vie et mort. Mais son premier long métrage est plus réussi encore, avec son supplément d'animisme à la japonaise. Dans sa description de la nature, dans chaque souffle de vent et dans chaque brindille, le film reflète l'influence du studio Ghibli, des maîtres Isao Takahata et Hayao Miyazaki. Ce sont eux, d'ailleurs, qui ont sollicité le cinéaste, qui ont présidé à la naissance du film, produit, en France, par le studio Prima Linea. Démarche historique, puisque La Tortue rouge est leur toute première collaboration avec un artiste étranger et extérieur au studio. A ce conte original, ils ont trouvé une place de choix sur la carte de leur univers, à l'ouest des forêts magiques de Princesse Mononoké et de l'océan de Ponyo sur la falaise. Quelque part sur le tropique du chef-d'œuvre. Un homme échoue sur une île déserte tropicale. Seul, il doit apprendre à survivre grâce à la nature, pas toujours accueillante avec pour seu ... |
LE PETIT PRINCE, Mark Osborne (animation)@@Pour réussir son entrée à la prestigieuse Académie Werth, une petite fille et sa maman emménagent dans une nouvelle maison. Les vacances studieuses de la petite fille, rythmées par l'emploi du temps rigoureux établi par sa maman, sont perturbées par un voisin, un vieil aviateur aussi excentrique que généreux, qui lui raconte sa rencontre avec un petit prince lors d'une de ses expéditions. Avec lui, elle découvre un monde extraordinaire où tout est possible. TELERAMA En fait, le Petit Prince existe peu dans cette histoire. L'héroïne de ce film est une gamine comme Hollywood les a toujours aimées : agaçante et survoltée, mi-Dorothy du Magicien d'Oz, mi-Shirley Temple. C'est elle qui se révolte contre une mère en perpétuel « burn-out ». Qui pousse un vieil excentrique à entreprendre des expériences loufoques. Et qui, tel un chef militaire, retrouve le Petit Prince, devenu — c'est le pompon ! — un grand dadais d'ado, au cerveau lobotomisé par de méchants capitalistes. De quoi faire se retourner Saint-Ex dans sa tombe... Et c'est ce qui gêne : cette masse de talents (tout ce que l'animation internationale compte de mieux) réunis pour cette variation contestable qui devient vite une trahison. Pour réussir son entrée à la prestigieuse Académie Werth, une petite fille et sa maman emménagent dans une nouvelle maison. Les vacances studieus ... |
LES SCHTROUMPFS, Raja Gosnell 2011Les Schtroumpfs est une série de bande dessinée jeunesse belge créée par Peyo en 1958 racontant l'histoire d'un peuple imaginaire de petites créatures bleues logeant dans un village champignon au milieu d'une vaste forêt. Les seize premiers albums ont été publiés par leur auteur TELERAMA Pour fuir l'horrible sorcier Gargamel, qui rêve de les capturer, les Schtroumpfs ont profité d'une faille dans l'espace-temps, provoquée par un alignement entre certaines étoiles et la Lune. Les voici propulsés dans le monde réel, et à New York de surcroît, en plein coeur de Central Park. Dans cet univers qu'ils ne connaissent pas, de multiples dangers les menacent. Ils sont maintenant contraints de trouver un moyen de rentrer chez eux tout en restant discrets dans le monde des humains. Le Grand Schtroumpf tente de rassurer ses compagnons, notamment le Schtroumpf Grognon, qui se montre toujours négatif. Même l'optimisme sans faille de la blonde Schtroumpfette ne parvient pas à le calmer... Les Schtroumpfs est une série de bande dessinée jeunesse belge créée par Peyo en 1958 racontant l'histoire d'un peuple imaginaire de petites créa ... |
MERLIN L ENCHANTEUR, Wolfgang Reitherman, Clyde Geronimi, David Hand 1964Une légende anglaise dit qu'une épée d'or est prisonnière d'un bloc de pierre, celui qui parviendra à la libérer deviendra le roi. Le jeune écuyer Moustic rêve d'accomplir cet exploit. Il rencontre l'enchanteur Merlin qui tente de parfaire son éducation. TELERAMA A revoir le film de Wolfgang Reitherman (réalisateur et animateur Disney du premier âge d’or des studios, membre de la légendaire équipe des Nine Old Men), on l’adoube pour d’autres raisons. Les chansons, d’abord, comme C’est c’qui fait qu’tout tourne rond, ou le ballet jazzy de la vaisselle : elles sont l’œuvre des frères Sherman qui entamaient là une fructueuse collaboration avec Disney, avant de signer les tubes de Mary Poppins, Les Aristochats ou Le Livre de la jungle. Mais aussi les dialogues astucieux (« Archimède, tu te noies dans tes principes », lance Merlin à son hibou) et l’usage savoureux des anachronismes (quand l’Enchanteur boude, il se téléporte à « Saint-Trop’, une cité balnéaire qui sera à la mode dans très longtemps »). Et, enfin, le message, toujours bon à faire passer aux enfants : la culture, c’est le pouvoir. Tu l’as dit, Merlin. Une légende anglaise dit qu'une épée d'or est prisonnière d'un bloc de pierre, celui qui parviendra à la libérer deviendra le roi. Le jeun ... |
PADDINGTON, Paul King 2014, Ben Whishaw, Hugh Bonneville (animation jeunesse)@@Un explorateur des années 60 explore les grandes forêts du Pérou et y découvre une nouvelle espèce d'ours brun. Il se lie d'amitié avec un couple d'ours, qu'il baptise Pastouso et Lucy, et leur apprend à faire de la marmelade. Des années plus tard, Pastouso et Lucy coulent des jours heureux en compagnie de leur neveu Paddington. Lors d'un tremblement de terre, un arbre tombe sur Pastouso et l'écrase. Lucy et son neveu traversent la forêt jusqu'au port. Un explorateur des années 60 explore les grandes forêts du Pérou et y découvre une nouvelle espèce d'ours brun. Il se lie d'amitié avec un ... |
PERSEPOLIS, Marjane Satrapi, Vincent Paronnaud 2007, Sean Penn, Iggy Pop (animation histoire)@@Basé sur le roman graphique de Satrapi sur sa vie avant et après la révolution iranienne. Le film montre la transformation de Satrapi en une adolescente rebelle. Ce film aborde également les tensions politiques en Iran dans les années 70 et 80, avec des membres de sa famille qui seront détenus puis exécutés. Basé sur le roman graphique de Satrapi sur sa vie avant et après la révolution iranienne. Le film montre la transformation de Satrapi en une adolescente rebell ... |
PERSEPOLIS, Marjane Satrapi, Vincent Paronnaud 2007, Sean Penn, Iggy PopBasé sur le roman graphique de Satrapi sur sa vie avant et après la révolution iranienne. Le film montre la transformation de Satrapi en une adolescente rebelle. Ce film aborde également les tensions politiques en Iran dans les années 70 et 80, avec des membres de sa famille qui seront détenus puis exécutés. TELERAMA A Téhéran, en 1978, Marjane, 8 ans, vit dans une famille aux opinions libérales. Très proche de sa grand-mère, elle tente de comprendre les événements et suit la révolution islamique qui se termine par la chute du régime du Chah. Tout change pour elle et pour sa famille : les commissaires de la révolution contrôlent les codes vestimentaires et établissent une liste des comportements autorisés. Marjane est obligée de porter le voile et s'imagine un destin de révolutionnaire. D'autres bouleversements tragiques surviennent avec la guerre contre l'Irak. Dans le pays, la répression devient toujours plus sévère. Les années passent. Marjane part en Autriche pour ses études... Basé sur le roman graphique de Satrapi sur sa vie avant et après la révolution iranienne. Le film montre la transformation de Satrapi en une adolescente rebell ... |
PETER PAN, Hamilton Luske, Clyde Geronimi 1953, Bobby Driscoll, Kathryn BeaumontWendy devient une grande fille. Aussi passe-t-elle sa dernière nuit dans la nursery avec ses jeunes frères. C'est cette nuit-la que Peter Pan choisit pour les entrainer dans un grand voyage au pays imaginaire. TELERAMA Ce diable d’enfant prit son envol en 1904 des pages d’un étrange et beau livre. En 1953, Walt Disney l’attrape dans son épuisette à contes de fées, gomme tous les angles aigus, tous les aspects sombres du célèbre jouvenceau qui refuse désespérément et joyeusement de grandir. Résultat : une part du mystère s’est évaporée, au profit d’un dessin animé rond, drôle et doux comme une peluche à câliner mille fois, pouce à volonté et pyjama en pilou. Avec ses inventions malicieuses, ses tendres vagabondages en apesanteur dans un ciel étoilé, le Peter Pan des studios Disney a gagné le pari de son modèle : il ne vieillit pas. Petit prince en collants verts, Nijinski prépubère, mi-faune mi-Robin des bois, il entraîne trois gamins éblouis à la nage dans l’air pur, avec toute la grâce et la malice du monde. Chaque personnage de ce film fluide et somptueux semble avoir bénéficié des mêmes soins attentifs : Clochette, petite fée sauvageonne et jalouse aux rondeurs sexy, pourvoyeuse de poudre dorée, sel des rêves et de l’innocence. Le capitaine Crochet, croque-mitaine pour rire, grand méchant pétri de peurs enfantines. Les garçons perdus, garnements en quête d’une maman, et la gentille Wendy. Les Indiens rigolos et les sirènes coquettes… Pour les rejoindre, pas besoin d’avoir encore ses dents de lait. Prenez à gauche après la troisième étoile, et laissez-vous guider… Wendy devient une grande fille. Aussi passe-t-elle sa dernière nuit dans la nursery avec ses jeunes frères. C'est cette nuit-la que Peter Pan choisit pour les entrain ... |
RATATOUILLE, Brad Bird 2007Rémy n'est pas un jeune rat comme les autres. Il a un véritable don, celui de cuisiner, marier les saveurs, découvrir de nouveaux arômes et un rêve : devenir un grand chef et le premier rat de goût. Il est prêt à tout pour vivre sa passion, notamment venir s'installer avec sa famille sous les cuisines d'un des plus grands restaurants parisiens : celui d'Auguste Gusteau, la star des fourneaux. TELERAMA Gestes dirigés et maladresses à gogo : l’association du chef miniature et de sa marionnette relève du meilleur burlesque. Le scénario révèle un fond particulièrement goûteux derrière le classique accomplissement du petit héros. Brad Bird tire la langue à la malbouffe et nous fait saliver devant le monticule rutilant de pétales de tomates, lamelles de courgettes, émincés d’aubergines et dentelles de poivrons. La ratatouille servira de madeleine de Proust à un critique gastronomique sans cœur, et le convertira à la volupté… Rémy n'est pas un jeune rat comme les autres. Il a un véritable don, celui de cuisiner, marier les saveurs, découvrir de nouveaux arômes et un rêve ... |
RATATOUILLE, Brad Bird 2007 (animation jeunesse)@@Rémy n'est pas un jeune rat comme les autres. Il a un véritable don, celui de cuisiner, marier les saveurs, découvrir de nouveaux arômes et un rêve : devenir un grand chef et le premier rat de goût. Il est prêt à tout pour vivre sa passion, notamment venir s'installer avec sa famille sous les cuisines d'un des plus grands restaurants parisiens : celui d'Auguste Gusteau, la star des fourneaux. Rémy n'est pas un jeune rat comme les autres. Il a un véritable don, celui de cuisiner, marier les saveurs, découvrir de nouveaux arômes et un rêve ... |
THE EARLY BIRD DOOD IT, Tex Avery 1942Un ver de terre cherche de l'aide pour se débarrasser d'un oiseau. Il fait alors équipe avec un chat paresseux. Un ver de terre cherche de l'aide pour se débarrasser d'un oiseau. Il fait alors équipe avec un chat paresseux. ... |
TOY STORY 4 Josh CooleyWoody a toujours privilégié la joie de ses jeunes propriétaires, Andy puis Bonnie, et de ses compagnons, n'hésitant pas à prendre tous les risques pour eux, aussi inconsidérés soient-ils. L'arrivée de Forky, un nouveau jouet qui ne veut pas en être un, met toute la petite bande en effervescence. Woody a toujours privilégié la joie de ses jeunes propriétaires, Andy puis Bonnie, et de ses compagnons, n'hésitant pas à prendre tous les risque ... |
TOY STORY 4 Josh Cooley 2019@@Woody a toujours privilégié la joie de ses jeunes propriétaires, Andy puis Bonnie, et de ses compagnons, n'hésitant pas à prendre tous les risques pour eux, aussi inconsidérés soient-ils. L'arrivée de Forky, un nouveau jouet qui ne veut pas en être un, met toute la petite bande en effervescence. TELERAMA On n’avait plus joué avec eux pendant une décennie. Woody, le shérif en Celluloïd et chiffon, Buzz l’Éclair, le superhéros de l’espace en toc, et autres figurines semblaient avoir trouvé leur happy end en 2010, dans l’excellent troisième opus. Leur propriétaire avait grandi et fini par léguer ses vieux copains à Bonnie, mini-brunette enthousiaste. Mais les voici qui reviennent, plus pimpants que jamais. Même si l’histoire est différente, le principe est le même : propulser ces petits héros dans un monde inconnu et démesuré à l’échelle humaine. Ici, ils accompagnent Bonnie et ses parents en camping-car jusqu’à une petite ville de villégiature, entre fête foraine, aire de jeux et un inquiétant magasin d’antiquités. Au passage, l’un des plus puissants studios d’animation du monde nous concocte une ode hilarante et tendre au bidouillage maison et à l’imagination enfantine. Et, comme toujours, une mélancolie irrigue discrètement les images colorées comme une vitrine de bonbons. C’est chez l’antiquaire que se terre ainsi la « méchante », une poupée des années 1950 défectueuse. La place de chacun dans le monde, et dans le temps qui passe : c’est le cœur de cette histoire de jouets très humaine. Woody a toujours privilégié la joie de ses jeunes propriétaires, Andy puis Bonnie, et de ses compagnons, n'hésitant pas à prendre tous les risque ... |