BASQUIAT (Jean-Michel), Obnoxious Liberals SCHNITTKE (Alfred), concerto pour violon
date de publication: lundi 26 septembre 2022
Il ne sert à rien d'être underground. Il faut être lunatique et post-industriel, pré-transhumain. Puis disparaître
Leonel HOUSSAM
Jean-Michel BASQUIAT - Obnoxious Liberals
Peu d'artistes ont suscité autant de mystique dans la vie et la mort que Jean Michel Basquiat. De l'énergie qu'il déversait dans ses toiles à ses commentaires sur l'identité noire, ses liens avec le hip-hop émergent et la street culture, en passant par les nombreuses collaborations avec Andy Warhol, sa mort prématurée à 27 ans et les étiquettes de prix posthumes attachées à son œuvres recherchées, il fascine depuis longtemps.
Il fut néanmoins un artiste prolifique, laissant plus de 2 000 peintures et dessins derrière lui. Plus précisément, le début des années 1980 marque l'épanouissement du jeune prodige new-yorkais. Puis dans la vingtaine, il impose petit à petit son style urbain aux gens, signant des graffitis sur les murs, et les déclinant peu à peu sur des toiles ou des palettes en bois. Pionnier du mouvement "underground", son travail est connu entre mille pour sa conception graphique franche, ses thèmes sociaux forts et un certain intérêt scientifique pour le corps et sa composition.
Illustration musicale: Alfred SCHNITTKE - concerto pour violon
« pour les classiques, je suis un futuriste, pour les futuristes, je suis un réactionnaire » (Arthue Rubinstein) –, sachant créer le scandale comme l'enthousiasme, Schnittke suscite des avis partagés et souvent passionnés de la part des musicologues et critiques.