MICHEL-ANGE, la sybille delphique 1509 BACH, cantate 67 Halt im Gedachtnis
date de publication: samedi 26 décembre 2020
Sauras-tu jamais ce qui me traverse Qui me bouleverse et qui m'envahit
Sauras-tu jamais ce qui me transperce ...
Ce frémir d'aimer qui n'a pas de mots
Louis ARAGON - les mains d'Elsa
MICHEL-ANGE - la sybille delphique 1509
Dans la mythologie grecque, la sibylle est une prêtresse d'Apollon qui exprime des oracles dans un langage énigmatique permettant de nombreuses interprétations. Cette ambigüité a donné le qualificatif « sibyllin » qu'on attribue à des propos confus, énigmatiques, mystérieux ou à double sens. La sibylle figure l'être humain élevé à une dimension surnaturelle, lui permettant de communiquer avec le divin et d'en livrer les messages. Les sibylles furent considérées comme des incarnations de la sagesse divine. Au ier siècle av. J.-C., on en dénombre dix, deux autres ont été ajoutées à la liste à la fin du Moyen Âge, de sorte que le nombre de sibylles corresponde au nombre d'apôtres : la sibylle delphique donne ses oracles à Delphes ;
Illustr musicale: J.S. BACH - cantate bwv 67 - Easter Haltim Gedacht nis Jesum Christ
Un chanteur solo alterne avec le chœur "Friede sei mit euch" (Que la paix soit avec toi). John Eliot Gardiner la décrit ainsi : « une scène dramatique dans laquelle les cordes imitent une tempête pour illustrer la rage des ennemis de l'âme ». À l'opposé, la basse en tant que voix du Christ chante trois fois l'annonce de Jésus tirée du verset 19 de l'évangile, « Que la paix soit avec toi »,