Le cirque, câest un rond de paradis
dans un monde dur et dément
Annie FRATELLINI
Georges SEURAT - le cirque 1891
Le tableau représente le numéro de lâécuyère du cirque Fernando (futur cirque Medrano). Seurat représente ici un plaisir populaire, prétexte à une critique sociale chère à son Åuvre : la superposition des spectateurs est l'occasion d'illustrer la diversité sociale et ses inégalités. Le sujet du tableau représente en lui-même un instantané, un cliché quasi-photographique ou les mouvements se figent en une milliseconde, créant une intensité émotionnelle. Seurat joue ainsi avec l'émotion du spectateur, mélange d'admiration et de peur, alors qu'il demeure immobile comme le public, relativement clairsemé, de l'arrière-plan.
Illustr musicale: Julius FUCIK - entre?e des gladiateurs
LâEntrée des gladiateurs op68 est une marche militaire composée en 1897 par le compositeur tchèque Julius Ernest Wilhelm Fu?Ãk. Il nomme d'abord son Åuvre Grande marche chromatique du fait de l'utilisation massive de l'échelle chromatique mais change ensuite le titre à cause de son intérêt pour l'Empire romain. En 1910, le compositeur canadien Louis-Philippe Laurendeau écrit un arrangement de L'Entrée des gladiateurs qu'il intitule Thunder and Blazes (« tonnerre et éclairs »). C'est durant cette période que l'Åuvre gagne sa popularité en tant que musique de cirque, souvent utilisée pour l'entrée des clowns, tandis que le nom du compositeur et le titre de la pièce tombent dans l'oubli.