arpoma l'art par la musique
        jeudi 28 novembre 2024 - 07h50
menu / actu

liste / rep

atlas / rech
23 isaie 23



23 isaie 23
(taille reelle)
Isaie ()
Oracle sur Tyr.
Lamentez-vous, navires de Tarsis !
Car elle est détruite : plus de maisons ! plus d’entrée !
C’est du pays de Kittim que la nouvelle leur en est venue.
Soyez muets d’effroi, habitants de la côte,
que remplissaient les marchands de Sidon, parcourant la mer !
À travers les vastes eaux, le blé du Nil,
la moisson du fleuve, était pour elle un revenu ;
elle était le marché des nations.
Sois confuse, Sidon !
Car ainsi parle la mer, la forteresse de la mer :
Je n’ai point eu de douleurs, je n’ai point enfanté,
je n’ai point nourri de jeunes gens, ni élevé de jeunes filles.
Quand les Égyptiens sauront la nouvelle,
ils trembleront en apprenant la chute de Tyr.
Passez à Tarsis,
lamentez-vous, habitants de la côte !
Est-ce là votre ville joyeuse ?
Elle avait une origine antique,
et ses pieds la mènent séjourner au loin.

Qui a pris cette résolution contre Tyr, la dispensatrice des couronnes,
elle dont les marchands étaient des princes,
dont les commerçants étaient les plus riches de la terre ?
C’est l’Éternel des armées qui a pris cette résolution,
pour blesser l’orgueil de tout ce qui brille,
pour humilier tous les grands de la terre.
Parcours librement ton pays, pareille au Nil,
fille de Tarsis ! Plus de joug !
L’Éternel a étendu sa main sur la mer ;
il a fait trembler les royaumes ;
il a ordonné la destruction des forteresses de Canaan.
Il a dit : Tu ne te livreras plus à la joie,
vierge déshonorée, fille de Sidon !
Lève-toi, passe au pays de Kittim !
Même là, il n’y aura pas de repos pour toi.
Vois les Chaldéens, qui n’étaient pas un peuple,
ces habitants du désert, pour qui l’Assyrien a fondé un pays ;
ils élèvent des tours, ils renversent les palais de Tyr,
ils les mettent en ruines.
Lamentez-vous, navires de Tarsis !
Car votre forteresse est détruite !
En ce temps-là, Tyr tombera dans l’oubli soixante-dix ans,
ce que dure la vie d’un roi.
Au bout de soixante-dix ans, il en sera de Tyr
comme de la prostituée dont parle la chanson :

Prends la harpe, parcours la ville,
prostituée qu’on oublie !
Joue bien, répète tes chants,
pour qu’on se souvienne de toi !

Au bout de soixante-dix ans, l’Éternel visitera Tyr,
et elle retournera à son salaire impur ;
elle se prostituera à tous les royaumes de la terre,
sur la face du monde.
Mais son gain et son salaire impur seront consacrés à l’Éternel,
ils ne seront ni entassés ni conservés ;
car son gain fournira pour ceux qui habitent devant l’Éternel
une nourriture abondante et des vêtements magnifiques.