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18 job 40



18 job 40
(taille reelle)
Job 40 - Job: J’ai parlé une fois, je ne répliquerai pas ()
Yahweh s’adressant à Job, dit :
Le censeur du Tout-Puissant veut-il encore plaider contre lui ? Celui qui dispute avec Dieu peut-il répondre ?
Job répondit à Yahweh, en disant :
Chétif que je suis, que te répondrai-je ? Je mets la main sur ma bouche.
J’ai parlé une fois, je ne répliquerai pas ; deux fois, je n’ajouterai rien.
Yahweh parla encore à Job du sein de la tempête et dit :
Ceins tes reins, comme un homme ; Je vais t’interroger, et tu m’instruiras.
Veux-tu donc anéantir ma justice, me condamner afin d’avoir droit ?
As-tu un bras comme celui de Dieu, et tonnes-tu de la voix comme lui ?
Pare-toi de grandeur et de magnificence, revêts-toi de gloire et de majesté ;
épanche les flots de ta colère, d’un regard abaisse tout superbe.
D’un regard fais plier tout superbe, écrase sur place les méchants ;
cache-les tous ensemble dans la poussière, enferme leur visage dans les ténèbres.
Alors, moi aussi, je te rendrai l’hommage, que ta droite peut te sauver.
Vois Béhémoth, que j’ai créé comme toi : il se nourrit d’herbe, comme le bœuf.
Vois donc, sa force est dans ses reins, et sa vigueur dans les muscles de ses flancs !
Il dresse sa queue comme un cèdre ; les nerfs de ses cuisses forment un solide faisceau.
Ses os sont des tubes d’airain, ses côtes sont des barres de fer.
C’est le chef-d’œuvre de Dieu ; son Créateur l’a pourvu d’un glaive.
Les montagnes produisent pour lui du fourrage, autour de lui se jouent toutes les bêtes des champs.
Il se couche sous les lotus, dans le secret des roseaux et des marécages.
Les lotus le couvrent de leur ombre, les saules du torrent l’environnent.
Que le fleuve déborde, il ne craint pas ; il serait calme, si le Jourdain montait à sa gueule.
Est-ce en face qu’on pourra le saisir, avec des filets, et lui percer les narines ?
Tireras-tu Léviathan avec un hameçon, et lui serreras-tu la langue avec une corde ?
Lui passeras-tu un jonc dans les narines, et lui perceras-tu la mâchoire avec un anneau ?
T’adressera-t-il d’ardentes prières, te dira-t-il de douces paroles ?
Fera-t-il une alliance avec toi, le prendras-tu toujours à ton service ?
Joueras-tu avec lui comme avec un passereau, l’attacheras-tu pour amuser tes filles ?
Les pêcheurs associés en font-ils le commerce, le partagent-ils entre les marchands ?
Cribleras-tu sa peau de dards, perceras-tu sa tête du harpon ?
Essaie de mettre la main sur lui : souviens-toi du combat, et tu n’y reviendras plus.