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18 job 17



18 job 17
(taille reelle)
Job 17 - Mon souffle s’épuise, mes jours s’éteignent ()
Mon souffle s’épuise, mes jours s’éteignent, il ne me reste plus que le tombeau.
Je suis environné de moqueurs, mon œil veille au milieu de leurs outrages.
O Dieu, fais-toi auprès de toi-même ma caution : quel autre voudrait me frapper dans la main ?
Car tu as fermé leur cœur à la sagesse ; ne permets donc pas qu’ils s’élèvent.
Tel invite ses amis au partage, quand défaillent les yeux de ses enfants.
Il a fait de moi la risée des peuples ; je suis l’homme à qui l’on crache au visage.
Mon œil est voilé par le chagrin, et tous mes membres ne sont plus qu’une ombre.
Les hommes droits en sont stupéfaits, et l’innocent s’irrite contre l’impie.
Le juste néanmoins demeure ferme dans sa voie, et qui a les mains pures redouble de courage.
Mais vous tous, revenez, venez donc ; ne trouverai-je pas un sage parmi vous ?
Mes jours sont écoulés, mes projets anéantis, ces projets que caressait mon cœur.
De la nuit ils font le jour ; en face des ténèbres, ils disent que la lumière est proche !
J’ai beau attendre, le schéol est ma demeure ; dans les ténèbres j’ai disposé ma couche.
J’ai dit à la fosse : « Tu es mon père ; » aux vers : « Vous êtes ma mère et ma sœur ! »
Où est donc mon espérance ? Mon espérance, qui peut la voir ?
Elle est descendue aux portes du schéol, si du moins dans la poussière on trouve du repos !...