Pré aux bernaches
Entre taillis verts et panaches
De fleurs frémissantes
Jean Botquin
Je les ai vues repartir , vers le ciel gris
Et s'élancer dans une bruyante cacophonie
En formation de chevron ; le cou tendu dans le vent
Se relayant en tête dans un appel incessant
En partance pour d'autres lointains horizons
Prêtes à affronter les pluies et les vents de saison
Dans un même élan de leurs ailes puissantes
s’envolent vers d'autres contrées verdoyantes
Elles laissent dans leur sillage ravissant
Les prémices d'un fébrile printemps
Qui ouvre les paupières et s'étire
Bousculant l'hiver qui tarde à partir