A l'heure de sa dernière heure, Après bien des années d'errance,
Il me revenait en plein coeur, Son cri déchirait le silence.
Depuis qu'il s'en était allé, Longtemps je l'avais espéré;
Ce vagabond, ce disparu, Voilà qu'il m'était revenu.
25, rue de la Grange-aux-Loups, Je m'en souviens du rendez-vous,
Et j'ai gravé dans ma mémoire Cette chambre au fond d'un couloir.
Il pleut sur Nantes, donne-moi ta main.
Le ciel de Nantes rend mon coeur chagrin
Dans ses mémoires, qui paraissent en 1998, Barbara dévoile la part douloureuse de son enfance en révélant (sans que le mot ne soit écrit) l’inceste de son père sur l’enfant qu’elle avait été, ce qui donne un éclairage poignant à certaines de ses chansons, plus particulièrement Nantes.
Sa poésie engagée, la beauté mélodique de ses compositions, et la profondeur de l’émotion que dégageait sa voix lui assurèrent un public qui la suivit pendant quarante ans.