MAGRITTE (Rene), le banquet 1958 - BACH, passion St Jean, Unser Herr
La beauté du monde, qui est si fragile, a deux arêtes,
l'une de rire, l'autre d'angoisse, coupant le coeur en deux
Virginia WOOLF
René MAGRITTE - le banquet 1958
Cette toile est la dernière, la plus grande et la plus impressionnante des quatre peintures à l'huile de ce titre. Dans cette image, Magritte s'est concentré sur l'idée surréaliste du déplacement. Un objet est superposé à un autre plus grand auquel il n'a aucun rapport. Ces œuvres sont des exemples frappants de l'intérêt de Magritte pour le visible et l'invisible. Magritte a rendu le soleil visible en créant une énigme visuelle, dans laquelle le soleil n'est pas déplacé de son contexte habituel, mais rendu étrange.
Illustration musicale: J.S. BACH - passion selon St Jean - Herr, unser Herrscher
En quelques mesures, nous retrouvons plongés dans un atmosphère lourde et pesante, le cœur déjà serré devant les souffrances qui s’annoncent. Après l’introduction instrumentale qui se déploie dans une atmosphère grave et de plus en plus tendue, l’entrée des choristes résonne comme un appel déchirant. Avec ce chœur d’introduction de la Passion, Jean Sébastien Bach écrit une des pièces les plus dramatiques de toute son œuvre, et crée véritablement les conditions de l’écoute active de la passion entière.