arpoma l'art par la musique
        lundi 25 novembre 2024 - 06h30
menu / actu

liste / rep

atlas / rech
(80 sur 282)   (liste)
◀◀         (80 sur 282)         ►►


























(grand format)   (taille reelle) (loupe: alt+cmd+8)
GLORIA MUNDI, Robert Guédiguian 2019, Ariane Ascaride, Jean-Pierre Darroussin (societe)@@

Daniel sort de prison où il était incarcéré depuis de longues années et retourne à Marseille auprès de son ex-femme et sa fille enceinte. En venant à la rencontre du bébé, Daniel découvre une famille recomposée qui lutte par tous les moyens pour rester debout. Quand un coup du sort fait voler en éclat ce fragile équilibre, Daniel, qui n'a plus rien à perdre, va tout tenter pour les aider.

TELERAMA
Une naissance, des retrouvailles familiales. Mais dans Marseille en mutation, la jeune génération a enterré la solidarité. Un terrible mélodrame social.
Gloria Mundi s’ouvre sur la naissance de Gloria, fille de Mathilda. À la maternité, les proches défilent. Il manque le père de Mathilda, en prison. Il en sort peu après et cherche à reprendre contact, en faisant connaissance avec la famille recomposée. Son ex-femme et Richard, chauffeur de bus, n’hésitent pas à l’héberger. Du côté des enfants, c’est plus compliqué… Loin de l’Estaque, on est, cette fois, dans les nouveaux quartiers d’affaires (la Joliette) ou de passage (Plombières). Dans un Marseille en chantier, qui mute, hybride, glacial. Ce manque de chaleur est raccord avec la dégénérescence sociale décrite, la disparition de la solidarité, de l’entraide. En pleine guerre économique, les habitants sont prêts à tout pour survivre.

Le vingt et unième long métrage de Robert Guédiguian est un mélodrame social, implacable et simple. Où le cinéaste filme en priorité la jeunesse. Il la montre instable, précarisée, atomisée. Disparu le combat collectif d’antan. Disparu même le cocon du couple. Il ne reste que des individus sous pression, qui se font du mal et se trahissent pour satisfaire des pulsions…