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dimanche 14 décembre 2025 - 04h12
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SEVEN SISTERS, Tommy Wirkola 2017, Noomi Rapace, Glenn Close (science fiction horreur)@

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2073. La Terre est surpeuplée. Le gouvernement décide d'instaurer une politique d'enfant unique, appliquée de main de fer par le Bureau d'Allocation des Naissances, sous l'égide de Nicolette Cayman. Confronté à la naissance de septuplées, Terrence Settman décide de garder secrète l'existence de ses sept petites-filles.

TELERAMA
Dans un monde où règne la politique de l’enfant unique, des septuplées se cachent. Une caricature de dystopie où le vertige schizophrène promis tombe, hélas, à plat.

En 2073, sur une Terre surpeuplée, la politique de l’enfant unique a été instaurée. Pour survivre, des septuplées (Noomi Rapace, fois sept) appliquent un stratagème élaboré par leur grand-père (Willem Dafoe, trois ou quatre flash-back et puis s’en va). Elles vivent retranchées dans leur appartement, sortent chacune un jour par semaine et prétendent, à l’extérieur, être une seule et même personne.

Le film promet un vertige schizophrène, comme dans la scène inaugurale de repas réunissant les sept. Hélas, le Norvégien Tommy Wirkola, visiblement absorbé par les défis techniques liés au tournage, néglige totalement la caractérisation des héroïnes. Les sept personnalités se réduisent en fait à sept looks : la Noomi hackeuse, la Noomi sportive, la Noomi fêtarde, etc.

Et la science-fiction est, ici, une caricature de dystopie — voir Glenn Close en méchante politicienne, avec coupe de cheveux amidonnée de circonstance. Pis : Seven Sisters, sorte de Fils de l’homme inversé, est déplaisamment malthusien. Il suffit, pour s’en convain­cre, de voir le peu d’importance que le metteur en scène attache à la vie des personnages (sœurs comprises), qui périssent en une suite d’exécutions plus ou moins sommaires.