hardy (francoise) et jacques dutronc - puisque vous partez en voyage (chanson fr) 2000@
Puisque vous partez en voyage
Puisque nous nous quittons ce soir
Mon cœur fait son apprentissage
Je veux sourire avec courage
Puisque vous partez en voyage, est une chanson écrite par Jean Nohain sur une musique composée par Mireille, sortie en 1935. Elle est interprétée par Mireille et Jean Sablon, qui jouent le rôle de deux amoureux qui se séparent pour la première fois, sur le quai d'une gare de Paris. La femme part pour une quinzaine de jours, et son chéri l'accompagne jusque sur le quai. L'attente du départ du train est longue, et lorsque le cochon de contrôleur crie en voiture, l'amoureux n'y tenant plus monte dans le train pour rejoindre sa chérie.
Françoise Hardy connait bien Mireille, car dès le 6 février 1962 elle a fréquenté son émission de télévision Le Petit Conservatoire de la chanson ou elle y interprétait ses premiers succès dont Tous les garçons et les filles. Depuis 1967, Françoise Hardy a partagé la vie du chanteur et acteur de cinéma, Jacques Dutronc. À la fin des années 1990, ils décident de se séparer, et ils enregistrent ensemble une dernière chanson: Puisque vous partez en voyage.
Par rapport à la version originale, les rôles sont inversés, l'homme s'en va, et c'est la femme qui attend le départ du train. Les paroles sont légèrement actualisées, le cochon de chef de gare devenant ainsi un enfoiré. Dans une interview de 2000, Françoise Hardy déclare : « Mireille, c'était un espèce (sic) de lutin très fantasque, pleine d'humour, et je trouvais que cela correspondait mieux à Jacques d'être la personne qui s'en va, et moi amoureuse transie qui reste sur le quai. Mais il n'a pas été satisfait à 100 %, et il a tenu a ce que l'on refasse cette chanson pour son propre album qui n'est pas encore prêt, et ou c'est lui qui reste sur le quai et moi qui part. »
Il la remercie de l'avoir accompagnée à la gare
Vous parlez sérieusement ou vous vous moquez de moi?
Mais non, il se moque pas d'elle, mais regardez
Tous ces journaux, ces cigares, tout ça
Ah je manque d'originalité, c'est vrai
Savez-vous que nous nous séparons pour la première fois?
Oui mais enfin c'est pas très long et puis il ne part que quinze jours
Attendez un p'tit peu, dois-je comprendre que
Vous allez passer ces quinze horribles jours sans compter les heures?
Puisque vous partez en voyage
Puisque nous nous quittons ce soir
Mon cœur fait son apprentissage
Je veux sourire avec courage
Vous avez posé vos bagages
Marche avant, côté du couloir
Et pour les grands signaux d'usage
J'ai préparé mon grand mouchoir
Dans un instant le train démarre
Je resterai seul sur le quai
Et vous me verrez dans la gare
Me dire adieu là-bas avec votre bouquet
Promettez-moi d'être bien sage
De penser à moi tous les jours
Et retourner dans notre cage
Pour mieux attendre mon retour
Hé bien voilà, vous avez une place tout à fait tranquille
Sans voisine, sans vis-à-vis, personne pour vous déranger
Il espère que c'est non-fumeurs
Décidément, vous êtes incorrigibles
Et moi qui pensais qu'un peu d'isolement vous aiderait à vous détendre
Et puis quoi encore? Ah lala
Puisque vous partez en voyage
Vous m'avez promis mon chéri
De vous écrire quatorze pages
Tous les matins ou davantage
Pour que je voie votre visage
Baissez la vitre je vous prie
C'est affreux je perds tout courage
Et moi je déteste Paris
Le contrôleur crie, "en voiture"
L'enfoiré, il sait pourtant bien
Que je dois rester, mais je jure
Que s'il le crie encore une fois, moi je viens
J'ai mon amour pour seul bagage
Et tout le reste on s'en fout
Puisque vous partez en voyage
Mon chéri, je pars avec vous