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HARRY POTTER et le Prince de sang mele, David Yates 2009, Daniel Radcliffe, Emma Watson (fantastique)@@

Cette sixième année scolaire de Harry Potter à l'école de sorciers commence par une dispute avec son ennemi juré Draco Malfoy, en qui les forces des ténèbres placent désormais leurs espoirs.

TELERAMA
Epidémie dévastatrice : les élèves magiciens sont atteints d’un mal étrange qui les rend tout choses ; ils complotent, rigolent puis éclatent en sanglots… Un nouveau maléfice de Voldemort ? Non, juste un bouillonnement hormonal incontrôlable. C’est la fête du kiss à Poudlard ! Ron tombe dans les pattes d’une pulpeuse érotomane, Hermione abandonne sa posture de sainte-nitouche et Ginny passe en mode allumeuse. Dans ce déferlement pubertaire, il n’y a que Harry pour rester maître de ses pulsions. Et encore, il ne faut pas trop lui titiller la baguette magique… Mais, étant l’élu – celui qui peut tuer Voldemort –, il doit se tenir sur ses gardes, surveillé de près par son maître Yoda, pardon, Dumbledore, qui n’est pas franchement un rigolo.

Avant le finale (Les Reliques de la mort, décliné en deux films), ce Prince de Sang-Mêlé est un épisode de transition qui s’attache plus à la vie à Poudlard qu’à la mythologie de l’épopée. Commencée il y a huit ans, la série évolue avec ses fans : ceux qui avaient 10 ans en 2001 en ont aujourd’hui 18 et sont plus sensibles aux émois amoureux d’une bande d’ados qu’aux tourments d’un apprenti sorcier. C’est la victoire du teen-movie sur l’heroic fantasy. Et la confirmation du judicieux choix de David Yates, aux commandes depuis L’Ordre du Phénix : il a su trouver le bon dosage entre noirceur et comédie. Car c’est le grand atout de cet épisode : on s’y amuse.

Les inconditionnels de cette « heptalogie » (œuvre en sept volumes) prestidigitatrice seront peut-être déçus par les raccourcis opérés par les scénaristes. Mais ils auront quand même droit à quelques morceaux de bravoure – notamment les attaques des Mangemorts. Et à une ébauche d’explication quant à l’attirance malsaine de Drago Malfoy pour le côté obscur de la magie et à son rapport ambigu de fascination-haine avec Harry, seul personnage de l’épisode à n’avoir pas de petite amie. Serait-il tout bêtement frustré ?