PETER S FRIENDS, Kenneth Branagh 1992, Stephen Fry, Emma Thompson, Imelda Staunton (societe)@@@
La dernière fois que Peter a réuni ses amis de l'université, c'était pour fêter la Saint Sylvestre de 1982. Environ 10 ans plus tard, il est trentenaire et hérite de la demeure familiale que son père lui a légué. À cette occasion, il décide d'inviter à nouveau ses amis. Cependant au cours de la dernière décennie, leurs chemins se sont séparés.
TELERAMA
Dix ans après, retrouvailles drôles, émouvantes, amères d’une bande de potes. Des répliques étincelantes, des acteurs virtuoses et une BO superbe.
Les Copains d’abord, de Lawrence Kasdan, avait montré la voie. Kenneth Branagh s’y engouffre avec l’intelligence de ne pas se prendre trop au sérieux et de relativiser les états d’âme de ses personnages. Les ravages du temps ont remis de l’ordre dans les rêves de gloire. Mais qui sait si la petite croix personnelle que porte chacun n’est pas minuscule à côté de celle du voisin ? C’est le sens de la pirouette finale (et grave), mais aussi des fausses pistes semées tout au long du film, qui font que le ton varie sans cesse, souvent très drôle — surtout grâce à Emma Thompson —, parfois plus sérieux.
Les dialogues, tout comme la brochette de comédiens britanniques, sont étincelants. Comme souvent chez Branagh, la fougue compense une mise en scène parfois approximative (l’utilisation de la musique laisse rêveur…). La façon dont le cinéaste épingle son propre rêve hollywoodien, à travers le personnage qu’il interprète, est très savoureuse.
SYNOPSIS
30 décembre 1992. Pour le réveillon, Peter invite, dans le manoir que son père lui a légué, ses amis d'il y a dix ans, perdus de vue depuis une précédente Saint-Sylvestre qui s'était transformée en fiasco. Ils sont tous là : Roger, dont la femme Mary ne cesse de se tourmenter pour son bébé ; Sarah, venue en compagnie de son amant, le très vulgaire Brian ; Andrew, sevré d'alcool depuis qu'il vit avec Carol, une actrice américaine tout en nerfs ; Maggie, qui aime toujours Peter et n'a trouvé de consolation qu'auprès de son chat. Les retrouvailles, parfois tendues, parfois tendres, vont permettre à chacun de faire le point. C'est ainsi que, dès le premier repas, se dévoile la tension entre Carol et Andrew, tandis que Roger et Mary apprennent à leurs amis qu'ils ont perdu leur premier enfant...