ARMAGEDDON, Michael Bay 1998, Bruce Willis (catastrophe)
Alors qu'elle se trouve en mission en orbite terrestre, la navette Atlantis est détruite par une pluie de météorites qui termine sa course sur New York. Ceci est le prélude d'une catastrophe majeure : un astéroïde de la taille du Texas va s'écraser sur Terre dans dix-huit jours. Dan Truman, directeur des opérations de vol à la NASA, envisage la mission de la dernière chance : envoyer des astronautes sur l'astéroïde pour qu'ils y creusent un puits dans lequel sera insérée une charge nucléaire.
TELERAMA
C’est pas un petit astéroïde qui va faire peur à Bruce Willis et ses bricolos de l’espace. Gros film catastrophe à succès mais pas très malin.
Un astéroïde largue des étrons nucléaires sur la Terre. La fin du monde est proche. La solution : creuser un trou dans l’astéroïde et y jeter une bombe atomique. Qui s’y colle ? Une bande de « plombiers » trop gros, trop maigres, mal rasés, mal léchés. « L’étoffe des zéros », plaisante l’un d’eux… Il s’ensuit, pour en faire de vrais z’héros, deux heures d’épopée avec le lot attendu d’incidents mécaniques, de pétages de plombs, de sacrifiés. On assiste à une énième restauration de la virilité de l’Amérique. À la fin, Bruce Willis marie sa fille, et le héros est prêt à se reproduire. Le déclin de ce monde-là n’est pas pour demain et mieux vaut, aujourd’hui, voir Don’t look up, d’Adam McKay (sur Netflix), beaucoup plus brillant et pertinent !