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PARASITE, Bong Joon Ho 2019, Song Kang-Ho, Woo-sik Choi (hriller)(palme d or)@@@

Les quatre membres de la famille Ki-taek sont proches, mais sont au chômage et ont un avenir sombre. Le fils, Ki-woo, est recommandé par son ami pour un emploi de tuteur bien rémunéré, faisant naître l'espoir d'un revenu régulier. Portant les attentes de toute sa famille, il passe une entrevue. En arrivant chez M.

TELERAMA
La famille Kim vivote dans un sous-sol humide. Le fils va assurer des cours particuliers d’anglais à la jeune fille d’une famille richissime, dans leur villa magnifique…

On ne dira rien de la suite, sinon que ce septième film de Bong Joon-ho (Memories of Murder, Snowpiercer…) regorge de surprises et de retournements de situation. La Palme d’or 2019 (et Oscar du meilleur film) offre un cocktail détonant de satire grinçante et de thriller sociopolitique. On peut aussi parler de farce, de film de terreur, d’allégorie sur l’atomisation violente de la société. Ce mélange des genres, Bong Joon-ho l’orchestre brillamment, avec la volonté viscérale de divertir et de faire réfléchir en même temps. On emploie « viscérale » à dessein, Parasite déployant une symbolique forte autour du tréfonds des êtres, de ce qui est enfoui, honteux.

D’abord rigolard, le film est gagné par la hargne vengeresse et la cupidité dévorante. Reflet du monde néolibéral, sans foi ni loi, le système est si pernicieux que tout se brouille. Bong Joon-ho décrit avec virtuosité tout un ensemble d’interactions sociales, à travers des métaphores mêlant l’organique et le psychique.

De scène de cache-cache vaudevillesque en barbecue virant à la bataille sanglante, de course-poursuite en méga-inondation, Parasite captive, déroute et ne manque pas, finalement, d’émouvoir.