LA PLANETE DES SINGES suprematie, Matt Reeves 2017, Andy Serkis, Woody Harrelson (science fiction)@
Les singes menés par César cherchent de la paix après la mort de Koba, mais lorsqu'un méchant colonel décide de perpétrer un massacre auprès des primates, César sait qu'il faut se battre contre cet homme et son armée. Cette bataille déterminera le destin de la planète.
TELERAMA
Dans ce nouvel opus, un militaire dérangé prend les singes en grippe et relance la guerre...
Les deux premiers épisodes de la nouvelle trilogie (La Planète des singes : Les origines, en 2011, et L’Affrontement, en 2014) brassaient des peurs dans l’air du temps, telles que la mutation génétique, la crise sanitaire, le désastre écologique… Ces préoccupations disparaissent dans ce troisième volet, au profit d’un imaginaire qui renvoie au film d’action, de guerre et à… Apocalypse now (1979). Toujours menés par le bon César, les singes ont encore plus à craindre des hommes : un militaire fou devient leur ennemi personnel. Dans le rôle de ce gourou de l’armée, Woody Harrelson fait tout pour évoquer le Marlon Brando du film de Coppola…
Inattendue et plaisante, cette référence très appuyée (on peut lire « Apocalypse now » sur un mur !) reste un clin d’œil. Agitant la promesse d’une noirceur audacieuse, le film se limite à un divertissement mouvementé, mais enfantin.
C’est la qualité et le défaut de ces singes de cinéma : ils sont bons à tout. Jouer des héros de film de guerre, des personnages de fable ou des animaux rigolos. Le réalisateur n’hésite pas à exploiter différents registres. Il n’en reste pas moins que son spectacle a tout le charme et le punch d’un divertissement de qualité.