Bien que l'Amérique du Nord fût déjà connue depuis près d'un siècle par les Espagnols, les Anglais ne commencèrent à la coloniser qu'en 1584 avec l'envoi de navires vers la fameuse colonie de Roanoke, la « colonie perdue ». Ils armèrent un navire, recrutèrent quelques hommes, et quittèrent Leyde (Hollande) en 1620 à bord du Mayflower. »
À la suite d'une halte pour se ravitailler à Terre-Neuve auprès de pêcheurs locaux, une tempête menaça le bon déroulement de l'expédition. Le mauvais temps obligea le vaisseau à aborder les rivages de l'Amérique au cap Cod (sur le site de la ville de Provincetown dans le Massachusetts), le 11 novembre 1620, et non sur les bords du fleuve Hudson, but initial du voyage.
Parmi les occupants du bateau se trouvaient trente-cinq dissidents anglais, des Pères pèlerins, très pieux, fuyant les persécutions de Jacques Ier et à la recherche d'un lieu pour pratiquer librement leur religion ; ainsi que 67 « étrangers ». La plupart des passagers venaient de milieux modestes (petits fermiers, artisans…) et adhéraient aux principes puritains.
Ces Européens furent les premiers colons à s'établir durablement en Nouvelle-Angleterre, où ils décidèrent de fonder la ville de Plymouth.
Un pacte contenant un certain nombre de lois, et régissant les principes de la future colonie (plus connu sous le nom de Mayflower Compact), fut signé à bord du navire par les passagers.
Les pèlerins du Mayflower, les « Pilgrim Fathers », sont souvent considérés comme les pères fondateurs des futurs États-Unis d'Amérique.