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N OUBLIE JAMAIS, Nick Cassavetes 2004, Ryan Gosling, Rachel McAdams (societe)@@@

Dans les années 1940 en Caroline du Sud, Noah Calhoun, ouvrier d'usine, et Allie, une fille riche, sont désespérément amoureux. Mais ses parents n'approuvent pas. Lorsque Noah part servir pendant la Seconde Guerre mondiale, cela semble marquer la fin de leur histoire d'amour.

TELERAMA
On devine ce que doit être Les Pages de notre amour, de Nicholas Sparks : un roman de gare. Nick Cassavetes, réalisateur honnête qu'on avait cru doué (Décroche les étoiles, She's so lovely), l'a honnêtement transposé pour en faire un honnête roman-photo... Tous les jours, dans cet hospice luxueux, le vieux Duke raconte à une dame, atteinte de la maladie d'Alzheimer, une histoire qu'elle oublie aussi vite. La même histoire. Une histoire d'amour, évidemment. Celle d'Allie et Noah.

Années 40. Le sud des Etats-Unis. Allie est jeune, riche, gâtée : presque une héroïne de Scott Fitzgerald. Noah est pauvre, aimé par un père magnifique (Sam Shepard) et amoureux d'Allie pour la vie. Lorsque la société les sépare, il lui écrit une lettre par jour pendant un an, toutes dérobées par la mère de la jeune fille (Joan Allen, superbe en marâtre snob). Mais un jour, sur le point d'épouser le Jules parfait, Allie retrouve son Jim...

On devrait être en larmes. On n'est ému qu'à la fin, lors des scènes entre James Garner et Gena Rowlands. Grâce à elle. Parce qu'elle a été l'épouse de John Cassavetes, qu'elle est la mère du réalisateur et qu'elle parviendrait à être magique en récitant l'annuaire.

Le reste, précisément, est un brin téléphoné. Et esthétisant : envols d'oiseaux, couchers de soleil rougeoyants, etc. Rachel Mc Adams (Allie jeune) serait charmante sans ses rires répétés, donc agaçants. Ryan Gosling, en revanche, est une vraie révélation. Toujours juste, en dépit de la ridicule barbe dont on l'a affublé dans la deuxième partie, sans doute pour le vieillir un peu.