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BRAVADOS, Henry King 1958, Gregory Peck, Joan Collins, Lee Van Cleef (western)@

Jim Douglas, un cow-boy, traque les quatre hommes qu'il estime responsables du meurtre de sa femme, six mois plus tôt. Il les retrouve en prison mais les quatre bandits s'échappent grâce à un complice et prennent en otage Emma, la fille d'un homme d'affaires. Jim repart en chasse. Mais est-il vraiment sûr d'être sur la piste du bon gibier ?

TELERAMA
Western inhabituel, à la photographie flamboyante et à l’intrigue âpre et surprenante. Gregory Peck est un héros en proie au doute, sombre et inquiétant.
Jim Douglas arrive à Rio Arriba pour assister à la pendaison de quatre truands qu’il soupçonne d’avoir violé et tué sa femme. Mais ceux-ci s’échappent en prenant en otage la fille d’un villageois, Emma. Jim part à leur poursuite, bien décidé à exécuter sa vengeance…

Sur un canevas a priori assez simple, Henry King a réalisé un film austère, aux préoccupations morales inattendues, et traversé de motifs visuels récurrents (les églises, notamment). L’intrigue ménage une surprise majeure qui bouleverse le sens de la quête du héros et surprend dans un cinéma américain prompt à justifier la violence. C’est un véritable appel à la tolérance, qui semble bien venir de Henry King, l’un des grands humanistes de Hollywood. Le cinéaste, selon Gregory Peck, modifia le script de Philip Yordan, scénariste surestimé, connu pour s’être attribué quantité de scénarios qu’il n’avait pas écrits. The Bravados devint ainsi un film original et courageux. Gregory Peck, qui avait déjà été pour King le héros de La Cible humaine, y trouve l’un de ces personnages qu’il affectionne, en proie au doute, marqué par la vie.