ASTERIX ET OBELIX au service de sa majeste, Laurent Tirard
Vers 50 av. J.-C., Jules César lance une offensive contre la Bretagne et l'emporte facilement en attaquant, chaque jour, à dix-sept heures précises. La reine Cordelia se réfugie dans un petit village, assiégé par les Romains, avec tous les hommes libres de l'île. Voyant que la situation devient critique, elle envoie Jolitorax en Gaule chercher un tonneau de potion magique, l'arme secrète qui permet au village d'Astérix et Obélix de tenir face à l'armée romaine.
TELERAMA
Laurent Tirard a remis de l’humain dans cette quatrième adaptation pour le cinéma des albums d’Uderzo et Goscinny. Il mixe deux aventures, Astérix chez les Bretons et Astérix et les Normands, les situant dans une Angleterre d’opérette, imaginant un écheveau convaincant de micro-intrigues.
Les comédiens ont la part belle : Édouard Baer en Astérix raisonneur, Guillaume Gallienne en Jolitorax, son cousin grand-breton… Disparition de l’un, ébriété de l’autre, amourettes et fâcheries composent une fantaisie fidèle à l’esprit de la BD : une partie de rugby – l’une des rares pleines pages de l’album – devient une petite madeleine par la minutie de la reconstitution. On est loin du burlesque de la contribution d’Alain Chabat (en 2002), mais plutôt dans le vaudeville. Très français, et donc très goscinnyen.