arpoma l'art par la musique
        lundi 25 novembre 2024 - 00h33
menu / actu

liste / rep

atlas / rech
(1240 sur 1467)   (liste)
◀◀         (1240 sur 1467)         ►►


























(grand format)   (taille reelle) (loupe: alt+cmd+8)
SEUL, Pierre Isoard 2024, Samuel Le Bihan, Anne Suarez, Clément Bresson (sport)@@

En novembre 2000, aux Sables-d'Olonne, le navigateur Yves Parlier prend pour la troisième fois le départ du Vendée Globe, un tour du monde à la voile en solitaire, sans escale et sans assistance.
En tête de la course pendant près d'un mois, il rencontre des problèmes météo dans le sud de l'océan Indien où son mât finit par casser.
Avec une voilure réduite, Yves Parlier rejoint l'Île Stewart en Nouvelle-Zélande, où il réussit à réparer son mât6,8, tout seul et sans assistance, sous les yeux de deux journalistes de Paris Match.
Après cet exploit, il reprend la course, affronte la faim et arrive 13e aux Sables-d'Olonne, accueilli comme un héros sous les cris de la foule.

TELERAMA
Accueil
Télévision
“Seul” : 126 jours, 23 heures et 36 minutes à la dérive
Revivre la folle aventure d’Yves Parlier au Vendée Globe 2000. C’est le principe de ce téléfilm réussi qui brosse le portrait d’un navigateur d’exception.

Les Sables-d’Olonne, novembre 2000. Les navigateurs du Vendée Globe sont dans les starting-blocks mais une tempête menace la course. Les organisateurs prennent la décision de repousser le départ de ce tour du monde en solitaire sans escale, ni assistance. « C’est le Vendée Globe ou La croisière s’amuse ? » se moque Yves Parlier (Samuel Le Bihan), furax d’être retenu au port. Lui veut foncer. Prendre tous les risques. Un mental de tête brûlée qui le propulse en tête de l’épreuve. Jusqu’à ce que son bateau perde son mât. Pour le skipper, une autre course débute alors.

Astucieusement, le scénario de ce téléfilm évite l’écueil du sensationnalisme pour emprunter un chemin intimiste et brosser le portrait d’un homme dans les creux de l’océan. La réalisation de Pierre Isoard est d’ailleurs à son meilleur lorsqu’elle se concentre sur la passion jusqu’au-boutiste du skipper. Puisant dans la dramaturgie inhérente à l’exploit sportif, elle transcende le réel en le tendant au montage avec la mécanique addictive du thriller. La sincérité de l’interprétation de Samuel Le Bihan, sagement minimaliste, touche. Un one-« mer »-show réussi !