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TOUT PEUT ARRIVER, Jack Nicholson, Diane Keaton (sentimental)@@

Harry Sanborn, directeur d'une maison de disques new-yorkaise, ne sort qu'avec des filles de moins de 30 ans. Durant un rendez-vous romantique avec sa nouvelle petite amie, Marin, il tombe sous le charme de sa mère féministe divorcée, Erica Barry. Cependant, un médecin trentenaire séduisant veille au grain.

TELERAMA
Un film qui s’intéresse avec humour à la sexualité des sexagénaires. Keaton, féministe sexy, trouve l’extase dans les bras de Nicholson, vieux cabot hilarant shooté au Viagra.
Cette comédie romantique a frôlé en son temps le happening si l’on rapporte l’âge de ses pro­tagonistes, la soixantaine, aux 125 millions de dollars gagnés au box-office amé­ricain. Diane Keaton, riche écrivaine qui croyait avoir « fermé boutique », retrouve sa verdeur dans les bras de Jack Nicholson, superpatron vermoulu, toujours entre deux infarctus et deux amantes. Le Viagra comme stimulant pour l’un, la ménopause comme contraceptif pour l’autre : Nancy Meyers, une des rares cinéastes femmes puissantes de Hollywood au début des années 2000, parle sans détour de la sexualité après la jeunesse, amortissant toutefois le « choc » avec beaucoup de luxe — villa de millionnaire sur Long Island.

Un blockbuster romantique
Antijeuniste et antimachiste, le film parvient à faire drôle sur les deux fronts. Diane Keaton est fêtée par le scénario, courtisée même par Keanu Reeves, mais elle a tendance à surjouer. C’est Nicholson qui décroche la timbale, poussant son numéro présénile vers des sommets de cabotinage ­masochiste, fesses à l’air dans les couloirs de la clinique.

Dommage que ce burlesque de l’âge mûr s’estompe peu à peu au service du cahier des charges usuel des blockbusters romantiques. Et que le film s’étire plus que de raison : on se serait passé du happy end à Paris, vu comme le symbole de l’antiquaille toujours désirable…