arpoma l'art par la musique
        jeudi 28 novembre 2024 - 06h43
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...
on s’agite, on s’empresse.
L’un, penché sur les ponts,
aux câbles des sabords
Enchaîne les foudres roulantes ;
L’autre court, suspendu
sur les vergues tremblantes,
...
...


...
L'homme n'a point de port,
le temps n'a point de rive ;
Il coule, et nous passons !
...

Lamartine - le lac
...


...
C’est un cri répété
par mille sentinelles,
Un ordre renvoyé
par mille porte-voix ;
C’est un phare allumé
sur mille citadelles,
Un appel de chasseurs
perdus dans le ...


Au-dessus des étangs,
au-dessus des vallées,
Des montagnes, des bois,
des nuages, des mers,
Par delà le soleil,
par delà les éthers,
Par delà les confins
des sphères &ea ...


...
Derrière les ennuis
et les vastes chagrins
Qui chargent de leur poids
l'existence brumeuse,
Heureux celui qui peut
d'une aile vigoureuse
S'élancer vers les champs
lumineux et sereins ;
... ...


...
l’esquif
en sa course brève
File gaîment sur l’eau
qui rêve.

Paul Verlaine ...


...
C’est là qu’il faut s’asseoir,
c’est là qu’il faut entendre
Les airs lointains d’un Cor
mélancolique et tendre.
Souvent un voyageur,
lorsque l’air est sans ...


Larges voiles au vent,
ainsi que des louanges,
La proue ardente et fière
et les haubans vermeils,
Le haut navire apparaissait,
comme un archange
Vibrant d’ailes qui marcherait,
dans le soleil.
...
...


...
On ne savait de quelle
éclatante Norvège
Le navire, jadis,
avait pris son élan,
Ni depuis quand, pareil
aux archanges de neige,
Il étonnait les flots
de son miracle blanc.

E ...


Heureux qui, comme Ulysse,
a fait un beau voyage,
Ou comme celui-là
qui conquit la toison,

Et puis est retourné,
plein d’usage et raison,
Vivre entre ses parents
le reste de son âge !


...
l’automne a fait mourir l’été
Dans le brouillard s’en vont
des silhouettes grises

Guillaume Apollinaire, Alcools, 1913 ...


...
Des ballades d’Allemagne
Qu’à travers ville et campagne,
Et du fleuve à la montagne,
Et des forêts au vallon,
Un étalon
...

Paul Verlaine, cauchemar ...


Qu’elle était belle, ma Frégate,
Lorsqu’elle voguait dans le vent !
Elle avait, au soleil levant,
Toutes les couleurs de l’agate ;

Ses voiles luisaient le matin
Comme des ballons de satin ;


Comme je descendais
des fleuves impassibles,
Je ne me sentis plus
guidé par les haleurs :
Des peaux-rouges criards
les avaient pris pour cibles,
Les ayant cloués nus
aux poteaux de couleurs.
...
...


...
Sa figure gracieuse
Avant le jour s’éveilla ;
A la lueur des étoiles
Elle déploya ses voiles,
Leurs cordages et leurs toiles,
Comme de larges réseaux,
Avec ce long bruit qui tremble, < ...


...
Sa figure gracieuse
Avant le jour s’éveilla ;
A la lueur des étoiles
Elle déploya ses voiles,
Leurs cordages et leurs toiles,
Comme de larges réseaux,
Avec ce long bruit qui tremble, < ...


...
Sa figure gracieuse
Avant le jour s’éveilla ;
A la lueur des étoiles
Elle déploya ses voiles,
Leurs cordages et leurs toiles,
Comme de larges réseaux,
Avec ce long bruit qui tremble, < ...


...
Comme Colomb, rêvant
à de lointaines grèves,
Que d’autres sont partis,
le coeur joyeux et fort,
Car un vent parfumé
les poussait loin du port
Aux pays merveilleux
où fleu ...


Lorsque le grand Colomb,
penché sur l’eau profonde,
A travers l’Océan
crut entrevoir un monde,
Les peuples souriaient
et ne le croyaient pas.
Et pourtant, il partit
pour ces lointains climats; ...


...
Chaque îlot signalé
par l’homme de vigie
Est un Eldorado
promis par le Destin ;
L’Imagination
qui dresse son orgie
Ne trouve qu’un récif
aux clartés du matin.
.. ...


Il se sera perdu
le navire archaïque
Aux mers où baigneront
mes rêves éperdus ;
Et ses immenses mâts
se seront confondus
Dans les brouillards d’un ciel
de bible et de cantiques.


...
Déjà ma barque fugitive
Au souffle des zéphyrs trompeurs,
S’éloigne à regret de la rive
Que n’offraient des dieux protecteurs.
...

Lamartine - Méditations po&eacut ...


Ici finit la terre et commence la mer

Luis de Camoes - Les Lusiades chant III, ...


...
Mon frêle esquif est dévoué ,
Et pourtant à la fleur de l’âge,
Sur quels écueils, sur quels rivages
N’ai-je déjà pas échoué ?
...

Alphons ...


...
Vois sur ces canaux
Dormir ces vaisseaux
Dont l’humeur est vagabonde ;
C’est pour assouvir
Ton moindre désir
Qu’ils viennent du bout du monde.
...

Charles Baudelaire - invitation au vo ...


...
Faut-il partir ? rester ?
Si tu peux rester, reste ;
Pars, s’il le faut.
L’un court, et l’autre se tapit
Pour tromper l’ennemi vigilant et funeste,
Le Temps !
Il est, hélas ! des coure ...


...
J’ai vu passer dans mon rêve
- Tel l’ouragan sur la grève, -
D’une main tenant un glaive
Et de l’autre un sablier,
Ce cavalier
...

Paul Verlaine ...


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Aux cordages le long des mâts,
Les Sirènes, couvertes d’or,
Tordaient, comme des vignes,
Les lignes
Sinueuses de leurs corps.
..

Emile Verhaeren ...


Comme je descendais
des Fleuves impassibles,
Je ne me sentis plus
guidé par les haleurs :
Des Peaux-Rouges criards
les avaient pris pour cibles,
Les ayant cloués nus
aux poteaux de couleurs.
...
...


Un matin nous partons,
le cerveau plein de flamme,
Le coeur gros de rancune
et de désirs amers,
Et nous allons,
suivant le rythme de la lame,
Berçant notre infini
sur le fini des mers.
...

Ch ...


Un matin nous partons,
le cerveau plein de flamme,
Le coeur gros de rancune
et de désirs amers,
Et nous allons,
suivant le rythme de la lame,
Berçant notre infini
sur le fini des mers.
...

Ch ...


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Elle déploya ses voiles,
Leurs cordages et leurs toiles,
Comme de larges réseaux,
Avec ce long bruit qui tremble,
Qui se prolonge et ressemble
Aux bruits des ailes qu’ensemble
Ouvre une troupe d&rsq ...


...
Ô Mort, vieux capitaine,
il est temps ! levons l’ancre !
Ce pays nous ennuie,
ô Mort ! Appareillons !
Si le ciel et la mer
sont noirs comme de l’encre,
Nos cœurs que tu connais
son ...



Adeline Serpillon appartenait
à cette écrasante majorité des mortels
qu’on n’assassine pratiquement pas.
Elle n’avait pas d’argent, pas d’amour,
pas de haine, pas d’attraits ...


...
Sa voilure toute blanche
Comme un sein gonflé se penche ;
Chaque mât, comme une branche,
Touche la vague en pliant.
...

Alfred de Vigny, Poèmes antiques et modernes ...


...
Seuls des bateaux d’enfants
tremblaient à l’horizon
Un tout petit bouquet
flottant à l’aventure
Couvrit l’Océan
d’une immense floraison
...

Guillaume Apoll ...


...
Est-elle brune, blonde
ou rousse? Je l’ignore.
Son nom? Je me souviens
qu’il est doux et sonore,
Comme ceux des aimés
que la vie exila.
...

Paul Verlaine - Poèmes saturniens
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