arpoma l'art par la musique
        jeudi 28 novembre 2024 - 06h29
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Je t’aime pour tout le temps
Où je n’ai pas vécu
Pour l’odeur du grand large
Et l’odeur du pain chaud
Pour la neige qui fond
Pour les premières fleurs
...
Tu es le grand ...


Ce monde souffre
memes les herbes le disent
qui se courbent au couchant

haiku
Kobayashi Issa ...


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Aux carrefours des chemins tors,
Les villages sont seuls, comme la mort ;
Les grands arbres, cristallisés de gel,
Au long de leur cortège par la neige,
Entrecroisent leurs branchages de sel.
...

Emil ...


J’observais ces paquets de mer
lourds et massifs
Qui marquaient d’un hourra
leurs chutes régulières
Et puis se retiraient
en râlant sur les pierres.
...

François Coppée ...


...
L’adieu des feuilles d’or
parmi la solitude,
Sous le ciel pâlissant
comme de lassitude,
Nous irons, si tu veux,
jusqu’au soir, à pas lents,
Bercer l’été qui meurt ...


...
Et novembre, près de l’âtre qui flambe,
Allume, avec des mains d’espoir, la lampe
Qui brûlera, combien de soirs, l’hiver ;
Et novembre si humblement supplie et pleure
Pour attendrir le coeu ...


...
Leur chute est lente. Ou peut les suivre
Du regard en reconnaissant
Le chêne à sa feuille de cuivre,
L’érable à sa feuille de sang.

Les dernières, les plus rouillées,
Tom ...


...
Le feuillage, humble
et que nul vent ne berce,
Se penche et brille
en pleurant sous l’averse ;
Le deuil de l’air
afflige les oiseaux.
...

Sully Prudhomme - Stances et poèmes ...


L’Océan sonore
Palpite sous l’oeil
De la lune en deuil
Et palpite encore,
...
chaque lame,
En bonds convulsifs,
Le long des récifs
Va, vient, luit et clame,
...

Paul Verlaine, Po& ...


...
Ô bruit doux de la pluie
Par terre et sur les toits !
Pour un coeur qui s’ennuie,
Ô le chant de la pluie !
...

Paul Verlaine, Tristesse. ...


Mais comment faire durer
jusqu'au dernier moment
cette bouche, ce soleil ?

Il faut l'aimer
patiente et haute,
là où la flamme chante.

L'aimer. Jusqu'à la fin.
Jusqu'à la danse. ...


...
Dans les clapotements furieux
des marées,
Moi, l’autre hiver,
plus sourd
que les cerveaux d’enfants,
Je courus !
Et les Péninsules démarrées
N’ont pas subi tohu-boh ...


L'hiver s'est abattu
sur toute floraison.
Des arbres dépouillés
dressent à l'horizon
Leurs squelettes blanchis
ainsi que des fantômes.

Guy de Maupassant ...


Un arbre dans la ville
Qui se tend vers le ciel
Un arbre dans la ville
Qui attend le soleil...

Franck Olivier
...


...
Viens dans ces champs déserts
où la bise murmure
Admirer le soleil,
qui s’éloigne de nous ;
Viens goûter de ces bois
qui perdent leur parure
Le charme triste et doux.
Des feuille ...


...
L’automne
Faisait voler la grive
à travers l’air atone,
Et le soleil dardait
un rayon monotone
Sur le bois jaunissant
où la bise détone.
...

Paul Verlaine, Poèmes ...


Nouveau cultivateur,
armé d’un aiguillon,
L’Amour guide le soc
et trace le sillon ;
Il presse sous le joug
les taureaux qu’il enchaîne.
Son bras porte le grain
qu’il sème dan ...