arpoma l'art par la musique
        jeudi 28 novembre 2024 - 06h44
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II y a l’air il y a le vent
Les montagnes l’eau le ciel la terre
Les enfants les animaux
Les plantes et le charbon de terre
...

Blaise Cendrars, Feuilles de route, 1924 ...

Ardenne belge - arbres au printemps
L'âpre bise d'hiver
qui se lamente au seuil
Souffle dans le logis
son haleine morose ! […]

Et là, c'est comme un lit
sans plumes, sans chaleur,
Où les petits ont froid,
ne dorment pas, o ...


...
Des arbres, des gazons
une douce tristesse :
Cette onde que j’entends
murmure avec mollesse,
...

Chateaubriand - Tableaux de la nature ...


L'hiver s'est abattu
sur toute floraison.
Des arbres dépouillés
se dressent à l'horizon
...

Guy de Maupassant









Perdu au milieu de la ville,
L'arbre to ...

Cap Frehel - cormoran
...
L'ivresse de l'instant
s'éteint dans son regard.
Depuis trois mois déjà
il reste sur la rive
Regardant s'éloigner
les lumières actives,
Il ne plongera plus
dès la tomb& ...


...
Si l’on savait le calme qu’un ruisseau
En tous mes sens porte avec son murmure,
Ce calme heureux que j’ai, sur la verdure,
Goûté cent fois seul au pied d’un coteau,
...

Chateaubria ...


Si tu te fais ver de terre,
ne te surprend pas
si on t'écrase avec le pied.

Emmanuel Kant ...


Combien j’ai douce souvenance
Du joli lieu de ma naissance !
Ma soeur, qu’ils étaient beaux les jours
De France !
O mon pays, sois mes amours
Toujours !
...
Te souvient-il du lac tranquille
Qu’ ...


Brouage aux flots dormant,
princesse des roseaux,
À l'écart des pertuis,
délaissée des vaisseaux,
Tes rues et tes maisons
de vieille pierre grise,
Offertes au soleil,
à la pluie, &agr ...

New-York, Central Park en automne
...
Ce ruisseau, sous tes pas,
cache au sein de la terre
Son cours silencieux
et ses flots oubliés :
Que ma vie inconnue,
obscure et solitaire,
Ainsi passe à tes pieds !
...

François-Re ...


Voici l'espace,
voici l'air pur,
voici le silence,
Le royaume des aurores intactes
et des bêtes naïves.
Tout ce qui vous manque
dans les villes,
est ici préservé
pour votre joie.

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Lumio - les lauriers roses
Il faut, dans ce bas monde, aimer beaucoup de choses,
Pour savoir, après tout, ce qu’on aime le mieux,
Les bonbons, l’Océan, le jeu, l’azur des cieux,
Les femmes, les chevaux, les lauriers et les roses.

Lumio - poterie
...
C’est un chemin frayé plein d’une douce joie,
Un vase de parfums, une coupe de miel,
Un météore qui flamboie
Comme un beau chérubin dans sa robe de soie.
...
Théodore de Banvi ...

Olmeto - ville corse
Tapi dans les rochers qui regardent la plage,
Au pied de la falaise est le petit village.
Sur les vagues ses toits ont l’air de se pencher,
Et ses mâts de bateaux entourent son clocher.
...
François Coppé ...


Un soir, l’âme du vin chantait dans les bouteilles :
“Homme, vers toi je pousse, ô cher déshérité,
Sous ma prison de verre et mes cires vermeilles,
Un chant plein de lumière et de frater ...

héron en ville
...
Sur mon âme, qui fut colombe,
Viens, toi qui des cieux as le sceau.
Quelquefois une plume tombe
Sur le cadavre d’un oiseau.
...

Victor Hugo - les contemplations ...



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Vague, perdue au fond
des sables monotones,
La ville d’autrefois,
sans tours et sans remparts,
Dort le sommeil dernier
des vieilles Babylones,
Sous le suaire blanc
de ses marbres épars.
...


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Crépuscule grimant
les arbres et les faces,
Avec son manteau bleu,
sous son masque incertain;
Poussière de baisers
autour des bouches lasses…
Le vague devient tendre,
et le tout près ...


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Au calme clair de lune triste et beau,
Qui fait rêver les oiseaux
Et sangloter d’extase les jets d’eau,
...

Paul Verlaine, Fêtes galantes ...


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Cette forêt sans fin,
aux feuillages houleux,
S'enfonce puissamment
dans les horizons bleus
Comme une sombre mer
qu'enfle un soupir immense.
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Leconte de Lisle - la foret vierge





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Cette forêt sans fin,
aux feuillages houleux,
S'enfonce puissamment
dans les horizons bleus
Comme une sombre mer
qu'enfle un soupir immense.
...

LECONTE DE LISLE - la foret vierge ...


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Écoute plus souvent
Les Choses que les Êtres
La Voix du Feu s’entend,
Entends la Voix de l’Eau.
Écoute dans le Vent
Le Buisson en sanglots :
C’est le Souffle des ancêtres


C'est en allant vers la mer
que le fleuve reste fidèle
à sa source

Jean Jaures ...



Écoute plus souvent
Les Choses que les Êtres
La Voix du Feu s’entend,
Entends la Voix de l’Eau.
Écoute dans le Vent
Le Buisson en sanglots :
C’est le Souffle des ancêtres. - See more ...


Le couchant dardait ses rayons suprêmes
Et le vent berçait les nénuphars blêmes ;
Les grands nénuphars entre les roseaux
Tristement luisaient sur les calmes eaux.
...

Paul Verlaine, Poè ...


De son juchoir
la poule laisse choir
un oeuf
c’est une imprudence
un moment d’absence
mais il tombe pouf
dans la paille :
la fermière était prévoyante
combien de poèmes bris&eacu ...


Espiègle ! j’ai bien vu
tout ce que vous faisiez,
Ce matin, dans le champ
planté de cerisiers
Où seule vous étiez,
nu-tête, en robe blanche.
Caché par le taillis,
j’ ...


Petit poisson deviendra grand,
Pourvu que Dieu lui prête vie.
Mais le lâcher en attendant,
Je tiens pour moi que c'est folie
Car de le rattraper
il n'est pas trop certain.
...

Jean de la Fontaine

parc de Sydney - arbre couché
L'arbre tombe toujours du côté où il penche.
L'homme agit souvent selon ses inclinations. ...


...
Mouette à l’essor mélancolique.
Ivre de soleil Et de liberté,
Un instinct la guide
à travers cette immensité.
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Paul Verlaine, Sagesse (1881)





La ...

Veere - vitraux
...
Dans un tendre cristal aux reflets métalliques
S’élancent, dessinant le rhythme essentiel,
Vos clochetons à jour, ô sveltes basiliques,
Et sous l’arbre sanglant et providentiel

De la ...

Leyde - fenetre ancienne
...
Dans l’embrasure de la grande fenêtre
C’est l’endroit du monde
Où l’on voit le mieux tout le monde
Un peu de mer
Un peu de ciel
Elle aime cet endroit
Où son cœur s&rsqu ...

Marken - maison du port
Sur ma fenêtre,
Un fuchsia
A l’air paria
Se sent renaître….

Jules Laforgue, Des Fleurs de bonne volonté ...


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Et dans la plaine immense,
au bord du flot dormeur,
Ces torpides maisons,
sous le ciel bas, regardent,
Avec les yeux fendus
de leurs vitres hagardes,
Le vieux moulin qui tourne
et, las, qui tourne et meurt.

Hiers-Brouage - cigognes dans leur nid
Soleil, tu enivres de tes rayons chauds
Je suis enfin revenue te dire bonjour
Après une longue migration, on refait un duo
Pour fabriquer ensemble un joli nid d’amour


Cigogne, aux vieilles tours fidèle, < ...


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Sans bruit, sous le miroir des lacs profonds et calmes,
Le cygne chasse l’onde avec ses larges palmes,
Et glisse. Le duvet de ses flancs est pareil
A des neiges d’avril qui croulent au soleil ;
...

Ren&eac ...


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Parfois si tristement elle crie
Qu’elle alarme au loin le pilote,
Puis au gré du vent se livre et flotte
Et plonge, et l’aile toute meurtrie
Revole, et puis si tristement crie !
...

Paul Verlaine ...


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Je sais combien il faut, sur la colline en flamme,
De peine, de sueur et de soleil cuisant
Pour engendrer ma vie et pour me donner l’âme ;
Mais je ne serai point ingrat ni malfaisant,
...

Charles Baudelair ...


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La cloche, dans le ciel qu’on voit,
Doucement tinte.
Un oiseau sur l’arbre qu’on voit
Chante sa plainte.

Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là,
Simple et tranquille.
Cette paisible rumeur-l&ag ...


Chaque coquillage incrusté
Dans la grotte où nous nous aimâmes
A sa particularité

L’un a la pourpre de nos âmes
Dérobée au sang de nos cœurs
Quand je brûle et q ...

Roussillon - les ocres
Rouge Or Blanc
Terre de rouille
Terre de feux en strates
Lumière des roches éblouissantes
sous le soleil rasant
Magie de rêves colorés
en gouttelettes de sable
s’écoulant dans le cre ...


La cloche, dans le ciel qu’on voit,
Doucement tinte.
Un oiseau sur l’arbre qu’on voit
Chante sa plainte.
...

Paul Verlaine, Sagesse (1881)




Le ciel est, par-dessus le toit,
Si bleu ...

on nous regarde
La girafe et la girouette,
Vent du sud et vent de l'est,
Tendent leur cou vers l'alouette,
Vent du nord et vent de l'ouest.
Toutes deux vivent près du ciel,
Vent du sud et vent de l'est,
A la hauteur des hirondelles,


...
Courir dans les étoiles
Prendre mon envol
Sortir les voiles
Quelle drôle de bestiole
...

Ethan street - la coccinelle 2008

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L'arbre tombe toujours du côté où il penche.
L'homme agit souvent selon ses inclinations. ...


Des branches. Des feuilles.
Des pétioles. Des folioles.
Un monde ramifié qui bouge, bruit et bondit.
Un royaume de verdures, de vertiges et de vents.
Un labyrinthe de souffles et de murmures.
Un arbre en somme.
...


...
Babels de diamants où courent des frissons,
Colonnes à des Dieux inconnus dédiées,
Souterrains éblouis, miraculeux buissons,
Tout frémit : cent lueurs baignent, irradiées,
... < ...


Un tableau ne vit
que par celui qui le regarde.

Pablo Picasso ...


Venez, poussins,
Asseyez-vous
Je vais vous instruire sur l’œuf
Dont tous vous venez, poussins.
L’œuf est rond
Mais pas tout à fait
Il serait plutôt ovoïde
Avec une carapace
Et ...


Derrière chez nous, y a un étang
N'est pas si creux comme il est grand
Trois beaux canards y vont nageant
Y en a deux noirs, y en a un blanc

Le fils du Roi s'en va chassant
Avec son beau fusil d'argent
...

champ de coquelicots dans le Vexin
Nature au coeur profond
sur qui les cieux reposent,
Nul n'aura comme moi
si chaudement aimé
La lumière des jours
et la douceur des choses
L'eau luisante et la terre
où la vie a germé.
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Nous nous étalons
Sur des étalons.
Et nous percherons
Sur des percherons !
C’est nous qui bâtons,

Alphonse Allais






A coup de bâtons,
L’âne des G ...