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l'art par la musique
dimanche 24 novembre 2024 - 15h14
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Recursif
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...
On puise nos rêves dans ses artères
Sur les fantasmes d’Indiens morts
Dans cette musique à fleur de nerf
Dans son ciné multicolore
...
Didier Venturini - New-York 1997 ...
...
la Banque illuminée
est comme un coffre-fort,
Où s’est coagulé
le Sang de votre mort.
Les rues se font désertes
et deviennent plus noires.
Je chancelle comme un homme
ivre ...
This is the quiet hour; the theatres
Have gathered in their crowds, and steadily
The millions lights blaze on for few to see,
Robbing the sky of stars that should be hers.
A woman waits with bag and shabby furs,
A somber man drift ...
...
La flamme de sa torche
Est un éclair
Et son nom est
Mère des Exilés.
De son flambeau
S’échappent des messages
de bienvenue
au monde entier
...
Emma LAZARUS
...
De ses ailes de fer
rigidement tendues
Il fend le tourbillon
des rauques étendues,
Et, tranquille au milieu
de l'épouvantement,
Vient, passe, et disparaît
majestueusement.
L ...
...
Vieux Monde !
garde tes fastes d’un autre âge
Donne-moi tes pauvres, tes exténués
Qui en rangs pressés aspirent à vivre libres,
Le rebus de tes rivages surpeuplés,
Envois ...
De nuit, c’est encore plus magique,
Tout, en bas, semble féérique !
Des lumières dansent sous nos yeux
New York, brille de mille feux !
Karine Persillet ...
Dans ce joli parc immense,
Un petit animal s’avance.
...
Central Park est un beau paradis
Pour ces mignons petits amis.
Queue en panache, pelage roux
Gentils écureuils, vous êtes si doux !
Karine Pe ...
...
Un fleuve qui avance en chantant
par les chambres des faubourgs,
qui est argent, ciment ou brise
dans l'aube menteuse de New York.
...
Frederico Garcia Lorca - Un poête à new York ...
...
Dans la brume grise,
les gratte-ciel se dressent
comme les gigantesques sépulcres
...
Huit millions d'hommes,
l'odeur de fer et de ciment,
la folie des constructeurs,
et cependant l'extrême point ...
...
Ce monde rayonnant de métal et de pierre
Me ravit en extase, et j’aime à la fureur
Les choses où le son se mêle à la lumière.
...
Charles Baudelaire, Les fleurs du mal ...
...
ô nuits de Manhattan !
si agitées de feux follets,
tandis que les klaxons
hurlent des heures vides
...
Leopold Sedar Senghor ...
New York ! je dis New York,
laisse affluer le sang noir dans ton sang
Qu'il dérouille tes articulations d'acier,
comme une huile de vie
Qu'il donne à tes ponts
la courbe des croupes
et la souplesse des lianes ...
...
Un instant immobile, il plane, épie et flaire.
Là-bas, au flanc du roc crevassé, ses aiglons
Érigent, affamés, leurs cous au bord de l'aire.
...
LECONTE DE LISLE - la chasse de l'aigl ...
...
Elle est crédule comme un enfant
Et cherche Dieu au coin d’un bloc
Sous la voix de ses noirs prêchants
A coups de muscles, à coups de crosses
Didier Venturini, 1997 ...
...
Quinze jours sans puits ni pâturage,
tous les oiseaux de l'air
Tombant soudain et morts
sous les hautes cendres des terrasses.
...
Leopold Sedar Senghor
< ...
Le ciel de New York est beau
parce que les gratte-ciel
le repoussent très loin
au dessus de nos têtes.
...
Jean-Paul Sartre - New York, ville coloniale ...
...
Pour toi, peuple affranchi,
dont le bonheur commence,
Tu peux croiser tes bras
après ton œuvre immense ;
Purs de tous les excès,
huit jours l’ont enfanté,
ils ont conquis les lois, ...
...
Ce sont des ponts tressés en fer
Jetés, par bonds, à travers l’air;
Ce sont des blocs et des colonnes
Que dominent des faces de gorgones;
Ce sont des tours sur des faubourgs,
Ce sont des toits et ...
...
Ce sont des ponts tressés en fer
Jetés, par bonds, à travers l’air;
Ce sont des blocs et des colonnes
Que dominent des faces de gorgones;
Ce sont des tours sur des faubourgs,
Ce sont des toits et ...
...
Ce sont des ponts tressés en fer
Jetés, par bonds, à travers l’air;
Ce sont des blocs et des colonnes
Que dominent des faces de gorgones;
Ce sont des tours sur des faubourgs,
Ce sont des toits et ...
...
J’ai fermé mon balcon
car je ne veux pas entendre les pleurs,
mais derrière les murs gris
on n’entend rien d’autre que les pleurs.
...
Frederico Garcia LORCA - le Divan du Tamarit ...
...
Du fond des brumes,Là-bas,
avec tous ses étages
Et ses grands escaliers
et leurs voyages
Jusques au ciel,
vers de plus hauts étages,
Comme d’un rêve,
elle s’exhume.
...
La ...
New York !
...
Sulfureuse ta lumière et les fûts livides,
dont les têtes foudroient le ciel
Les gratte-ciel qui défient les cyclones
sur leurs muscles d’acier
et leur peau patinée de ...
...
Ici, devant nos portes battues par les flots
Et illuminées par le couchant
Se dressera une femme puissante,
La flamme de sa torche
Est faite de la capture d’un éclair
Et son nom est Mère des Exil ...
...
Ici l’on cherche, court,
invente, crée, se presse.
Cependant, Manhattan
accueille sans rudesse.
Oh ! Le pont de Brooklyn !
Oh ! Little Italy !
A Soho, Tribeca,
jusqu’au cœur du Vil ...
Découvrir Manhattan
de la proue d’un steamer
Tel un pauvre immigrant
venu de l’Ancien monde,
Saluer la Liberté
dressée sur sa rotonde
Et percevoir de la Cité
l’ample rumeur ...
Découvrir Manhattan
de la proue d’un steamer
Tel un pauvre immigrant
venu de l’Ancien monde,
Saluer la Liberté
dressée sur sa rotonde
Et percevoir de la Cité
l’ample rumeur ...
...
Comme un arbre dans la ville
Entre béton et bitume
Pour pousser, je me débats
Mais mes branches volent bas
Si près des autos qui fument
Entre béton et bitume
...
Maxime Le forestier ...
...
Les rues se font désertes
et deviennent plus noires.
Je chancelle comme un homme
ivre sur les trottoirs.
J’ai peur des grands pans d’ombre
que les maisons projettent.
j’ai peur. Quelqu&rsquo ...
...
Nuits d'insomnie
ô nuits de Manhattan !
si agitées de feux follets,
tandis que les klaxons
hurlent des heures vides
...
Leopold Sedar Senghor ...
...
Voilà l’Hudson River
qui dégorge ses flots noueux
lourds comme du fiel
qui sentent la graisse
sous le fer qui ronge
cette vie fragile
sous son coin de ciel
...
Didier Venturini, 199 ...
...
Si timide d'abord
devant tes yeux
de métal bleu,
ton sourire de givre
Si timide.
Et l'angoisse
au fond des rues à gratte-ciel
Levant des yeux de chouette
parmi l'éclipse du soleil.
...
Ils vont et viennent à n’en finir.
Le revoilà le défilé
de souvenirs, bons et mauvais,
ou mornes ou tristes, ou qui font rire.
On est seul avec son passé.
Tous ces souvenirs so ...