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CINQUANTE NUANCES PLUS SOMBRES, James Foley 2017, Dakota Johnson, Jamie Dornan (film e)

Lorsque Christian Grey blessé tente de séduire et de reconquérir Ana Steele devenue méfiante, elle exige un nouvel accord avant de lui offrir une seconde chance. Alors que la confiance et la stabilité commencent à s'établir au sein du couple, le côté sombre de Christian, surgi de son passé, attire le couple dans une spirale infernale, mettant en danger leurs chances de vivre un avenir ensemble.

TELERAMA
Retour de Ken et Barbie, pseudo-pervers. Une suite qui se contente de faire fructifier le succès du premier volet.
Pas de règles, pas de limites », nous titillait la bande-annonce. Eh bien, c’est vrai. Pas de règles dans l’écriture d’un scénario qui ouvre maladroitement des pistes pour les refermer aussitôt. Et, surtout, pas de limites à la platitude plus rose que « sombre » d’un film qui se contente de faire fructifier le succès du précédent, Cinquante Nuances de Grey, romance parfumée au sadomaso de synthèse.

Où donc en étions-nous ? D’un côté du fouet, il y a Christian Grey, bellâtre richissime (sa blague préférée : « Haha, 24 000 dollars, c’est ce que je gagne en dix minutes ») et néanmoins polytraumatisé par une enfance difficile (« Oh, non, non, non », gémit-il dans son sommeil). De l’autre, Anastasia Steele, fraîche comme une pâquerette, et toujours partante pour recevoir une bonne fessée.

Quoi de neuf ? Rien. On a déjà subi leur rencontre, il faut maintenant assister à l’épanouissement de leur amour. Monsieur ne veut plus faire bobo à Madame, parce qu’au fond à gauche, c’est un grand sensible. Mais Madame veut bien un peu, quand même, parce que sinon, il n’y aurait vraiment plus rien dans le film, à part des dialogues neuneu.

Entièrement bâti pour meubler les attentes entre deux scènes de sexe faussement olé-olé (dont une avec des menottes de pieds toutes neuves), calibrées à la demi-fesse près pour émoustiller sans choquer le bourgeois, le film souffre de surcroît du manque d’alchimie entre les deux comédiens, Dakota Johnson et Jamie Dornan (le formidable tueur de la série The Fall, transformé ici en Ken pseudo-pervers). Bref, cinquante plus cinquante égale toujours… zéro.