LES CANONS DE NAVARONE, J. Lee Thompson 1961. Gregory Peck, Anthony Quinn, David Niven (guerre)@@
En 1943, depuis une petite île au large de la Turquie, les nazis ont braqué deux énormes canons sur une île voisine, où plusieurs milliers de Britanniques se retrouvent assiégés. Un commando d'élite est chargé de détruire les canons coûte que coûte, avec le renfort de partisans grecs. Une mission presque impossible, d'autant qu'Andrea Stavros, le chef de ces derniers, a des raisons de haïr le capitaine Mallory, qui dirige le petit groupe des Britanniques.
TELERAMA
Enorme succès, à l'époque. Blake Edwards (Qu'as-tu fait à la guerre, papa ?) et Robert Altman (M.A.S.H.) n'avaient pas encore dynamité le genre. Il est donc admis de critiquer la guerre (Kubrick ne s'en prive pas dans Les Sentiers de la gloire), mais impossible de s'en moquer. Parmi les scénarios il y a ceux où les soldats alliés se font la malle (exemple le plus célèbre : La Grande Evasion, avec Steve McQueen) et ceux où ils délivrent leurs potes prisonniers — ce qui est le cas ici.
Pour sauver deux mille militaires anglais, la flotte britannique doit anéantir deux énormes canons que les Allemands ont placés sur l'île de Navarone... Peck et Niven en héros, Dimitri Tiomkin à la musique (épique), Jack Lee Thompson à la réalisation (impersonnelle), tout ça tourne lentement — plus de deux heures ! Assez vieillot, en définitive...