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LE JOURNAL DE BRIDGET JONES, Sharon Maguire 2001, Renée Zellweger, Colin Firth, Hugh Grant (comique sentimental)@@@

Bridget Jones, célibataire, la trentaine, a deux ambitions dans la vie : perdre du poids et trouver le grand amour. Tandis que ses amis ne cessent de lui prodiguer des avis aussi inutiles que désespérés, Bridget fond pour son patron, le charmant et sexy Daniel Cleaver. Sa mère, quant à elle, semble toute décidée à la voir former un couple avec le détestable et ennuyeux Mark Darcy...

TELERAMA
Les tribulations d’une gentille célibataire londonienne, avec Renée Zellweger, irrésistiblement lunaire et gaffeuse. Un divertissement frivole et drôle.

Incroyable. Suis dans film avec vedettes masculines. D'abord Hugh Grant, mignonnet malgré efforts pour jouer salaud et bourreau des coeurs. Et puis Colin Firth, le vrai, dont je parle dans mon journal, joue mon taciturne amoureux. Incroyable ! Suis aux anges. Gags très très drôles. Normal : toutes les gaffes sont de moi... L'actrice, Renee Zellweger, très bien aussi. A toujours l'air un peu embrumée et, pour m'incarner, cette Texane imite l'accent londonien. Mais une question humiliante : pourquoi a-t-elle pris dix kilos pour le rôle ? Incroyable... »

Bridget Jones, héroïne british à la première personne d'un best-seller de la chroniqueuse Helen Fielding, adorerait sûrement l'adaptation de son « journal » au cinéma. C'est que, fidèle au bouquin, bien que moins ironique, le film s'adresse avant tout... à Bridget Jones. Elle a la hantise de finir toute seule dévorée par un berger allemand dans son deux-pièces perpétuellement en foutoir, se drape gravement dans une touchante futilité, chasse les kilos en trop et les amants potentiels avec une égale maladresse. Une trentenaire active, urbaine et très très sentimentale, reflet léger, léger de toute trentenaire, active, urbaine et très très sentimentale, aimant l'autodérision pas trop douloureuse et les chaussures Prada.

Du long métrage au livre, du livre à ses (innombrables) lectrices, la mise en abyme ne suscite aucun vertige sociologique, chaque étape ayant même tendance à renforcer la caricature. Mais la maladresse lunaire de Renee Zellweger et quelques épisodes hilarants (Bridget débarquant en Bunny dans une fête non déguisée...) épicent gentiment ce divertissement facile, dans la veine de Quatre Mariages et un enterrement. Et, le saviez-vous, la trame du livre comme du film est (vaguement !) inspirée du très noble Orgueil et préjugé, de Jane Austen. Incroyable, comme dirait Bridget.