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ELLE S APPELAIT SARAH, Gilles Paquet-Brenner 2010, Kristin Scott Thomas, Mélusine Mayance Niels Arestrup (guerre shoah)@@@

Julia Jarmond, journaliste américaine installée en France depuis 20 ans, enquête sur l'épisode douloureux du Vel d'Hiv. En remontant les faits, son chemin croise celui de Sarah, une petite fille qui avait 10 ans en juillet 1942. Ce qui n'était que le sujet d'un article devient alors, pour Julia, un enjeu personnel, dévoilant un mystère familial.

TELERAMA
Elle enquête sur une jeune fille qui, jadis, a survécu à la rafle du Vél d’Hiv… Un film d’une pudeur extrême, à l’exacte frontière entre bons et beaux sentiments.

Le jour où la police française parquait les Juifs au Vél’ d’Hiv, la petite Sarah a fait le mauvais choix, et ne s’en est pas remise. Des années plus tard, en voulant la tirer de l’oubli, une journaliste américaine fait le bon, au risque de tout détruire autour d’elle…

C’est donc, inspiré par le roman de Tatiana de Rosnay, un film sur la culpabilité. Et le pardon qu’on se refuse à soi-même, mais qu’on espère toujours des autres. Le réalisateur n’arrive pas à éviter l’artifice du scénario : ping-pong incessant et artificiel entre le passé et le présent. Chaque fois qu’il change d’époque, néanmoins, il repart à la recherche de l’émotion perdue, qu’il retrouve à force de pudeur et de retenue sans aucun débordement lacrymal…

Le film est un mélo, un vrai, puisqu’il repose, comme le veut le genre, sur une faute dont chacun ne peut ou ne veut se défaire. C’est aussi un « film du samedi soir », avec ses drames, ses sacrifices et ses outrances — le vieux fils qui apprend la vérité sur cette mère qu’il croyait connaître. Bref, du cinéma humaniste à l’ancienne, à la frontière exacte entre bons et grands sentiments.