arpoma.com - Rep. / Data l'art par la musique ◀◀ ◀ (994 sur 1513) ► ►► date de publication: vendredi 03 février 2023arpoma.com/mp3@/CHAGRIN D AMOUR, Chacun fait (c qui lui plait) - VAN GOGH ( dapres), la chambre en desordre.mp3 VAN GOGH (d apres), la chambre a Arles (en desordre) - CHAGRIN D AMOUR, chacun fait c qui lui plait Un beau désordre est un effet de l'art
Nicolas BOILEAU Vincent VAN GOGH (d'apres) - la chambre à Arles
une intéressante initiative du Collège Yves Montand de l' académie Aix-Marseille. Il s'agissait, pour les élèves de 6ème, en art plastique, d'un travail à partir de l'oeuvre peinte par Vincent Van Gogh, "La chambre à coucher à Arles", Il fallait "mettre en désordre l'espace de cette chambre si bien rangée dans sa version originale. L'occasion pour eux de se questionner sur l'espace, sa construction, et la composition."
Illustration musicale: CHAGRIN D'AMOUR - chacun fait ce qui lui plait
Cinq heures du mat' j'ai des frissons
Je claque des dents et je monte le son
Seul sur le lit dans mes draps bleus froissés
C'est l'insomnie, sommeil cassé
Je perds la tête et mes cigarettes sont toutes fumées
Dans le cendrier
C'est plein d'Kleenex et d'bouteilles vides
J'suis tout seul, tout seul, tout seul
Pendant qu'Boulogne se désespère
J'ai d'quoi m'remplir un dernier verre
Clac fait le verre en tombant sur le lino
Je m'coupe la main en ramassant les morceaux
Je stérilise, les murs qui dansent
L'alcool ça grise et ça commence
(Yeah, yeah, yeah, yeah)
Font les moutons, sur le parquet
Casse-toi
L'précipice est au bout
(L'précipice on s'en fout)
(Chacun fait, fait, fait)
(C'qui lui plaît, plaît, plaît)
(Toutes les étoiles qui brillent)
Qu'est-ce qu'elles ont à m'dire, les étoiles
Six heures du mat' faut qu'j'trouve à boire
Liqueur forte ou café noir
J'brûle un feu rouge, police, patrouille
Je serre les fesses, y a rien qui presse
Quatre, cinq francs ma rose
Crie le petit chose dans le matin rose
Car mon nom dîne sous ses comptines
(Eh, qu'est-ce t'as là , qu'est-ce t'as ta)
Tout près d'une poste y a un petit bar
Je pousse la porte et je viens m'asseoir
Trois, quatre, patibulaires
Tapent le carton dans les waters
Toute seule au bar dans un coin noir
Une blonde platine sirote sa fine
Elle dit "champagne"
Je l'accompagne
Elle dit "50"
J'lui dis "ça m'tente"
à la prochaine je t'en mets une
Que d'pression dans les bars
Personne te pousse à boire
(Chacun fait, fait, fait)
(C'qui lui plaît, plaît, plaît)
Les gens ont d'ces manies
Les décalcomanies
Sept heures du mat', l'hôtel
Je paie, j'abrège
Je fouille mes poches, je sais c'est moche
Son sourire rouge, son corps qui bouge
Elle fait glisser son cÅur croisé sur sa peau bronzée
T'as les bas nylon qui filent sur l'édredon
Ses ongles m'accrochent, tu viens chéri
Le lit qui craque et les volets claquent
Seuls sur le lit dans ses draps bleus froissés
Sur sa peau lisse mes doigts glacés
Elle prend la pose, j'pense à autre chose
Ses yeux miroirs renvoient mon regard
Les anges pressés dans ce bleu glacé
Me disent "c'est l'heure"
J'leur dis "quelle heure"
Non
Sous mes pieds, y a la terre
(Sous tes pied, y a l'enfer)
(Chacun fait, fait, fait)
(C'qui lui plaît, plaît, plaît)
Mon Dieu, j'peux même pas jouir
Tant pis pour toi, il faut dormir
Alors j'me sauve dans le matin gris
C'est plein d'cageots et pas d'taxi
Les chats qui s'tapent leurs petits ronrons
Les Eminences, les Petits Bateaux
Porte d'la Chapelle, je m'sens pas belle
Mes bigoudis sont plus en plis
Dans mon studio, j'aspirateur
La vidéo m'fait un peu peur
(Madame pipi a des ennuis)
(Monsieur papa s'fait du tracas)
(Dans les logis des mals lotis)
(Bébé vomit sa bouillie)
Huit heures du mat' j'ai des frissons
Je claque des dents et je monte le son
Seule sur le lit dans mes draps bleus froissés
C'est l'insomnie, sommeil cassé
Je perds la tête, mes cigarettes sont toutes fumées
Dans le cendrier
C'est plein d'Kleenex et d'bouteilles vides
J'suis toute seule, toute seule, toute seule
Pendant qu'Boulogne se désespère
J'ai d'quoi m'remplir un dernier verre
Clac fait le verre en tombant sur le lino
J'm'coupe la main en ramassant les morceaux
Paroliers : Gerard Maurice Henri Presgurvic / Philippe Jacques Florentin Timbert