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date de publication: vendredi 25 décembre 2020arpoma.com/mp3@/LULLY, Jubilate Deo (motet de la paix) Lwv77 - GENTILE de Fabriano, adoration des mages.mp3
GENTILE da Fabriano, adoration des mages - LULLY, Jubilate Deo
GENTILE da Fabriano - adoration des mages 1423
LâÅuvre doit être « lue » comme le texte d'un récit, à partir de l'angle supérieur gauche, où les trois Rois Mages, réunis au bord de la mer, contemplent l'étoile qu'ils doivent suivre. Leur route serpente ensuite entre entre les collines et les champs cultivés, en direction de Jérusalem sous le cadre de l'arche centrale⦠Puis changeant brusquement de direction, la masse du cortège surgit soudainement dâun profond ravin que bordent un rocher et une barrière⦠Maintenant, on peut discerner les visages, et observer les plus petits détails des vêtements, des armes et des harnachements. La multitude, formée de chasseurs, de nobles, dâanimaux exotiques s'arrête à la droite de premier plan, ayant atteint sa destination. Les rois, descendus de leur monture, sâapprochent de la crèche, Le second roi est sur le point de remettre son don alors que l'aîné est prosterné et embrasse les pieds de lâEnfant Dieu devant lâélégante Vierge, ravies par la scène.
Le célèbre retable de lâAdoration des Mages, signé et daté 1423 sur le châssis, a été commandé à lâartiste par Palla di Noferi Strozzi, pour sa chapelle familiale de l'église Santa Trinita de Florence. Lâopulence et la culture des donateurs Strozzi sont manifestes dans lâutilisation luxueuse de l'or, dans le faste de la procession des Mages, dans la description des animaux exotiques comme les singes et les léopards.
Illustr musicale: Jean-Baptiste LULLY - Jubilate Deo
Le Jubilate Deo de 1660, le premier motet de Lully, est un mélange, une compilation de douze psaumes différents. Cette compilation génère un texte parfaitement adapté à lâévénement célébrant la paix et le mariage royal de Louis XIV scellant celle-ci. Tout au long du texte, des amendements, ainsi que dâautres changements subtils mais importants, suggèrent que la première intention de lâauteur était de louer Louis XIV en tant que Roi ; les références à Dieu, lorsquâelles apparaissent, semblent presque secondaires.