Zoroastre prêchait parmi l'Humanité la morale, c'est-à-dire l'ensemble des jugements et des règles légitimes reposant sur le dualisme primordial opposant le Bien et le Mal, transcendance immatérielle provenant de Dieu créateur. Le principe zoroastrien est qu'il y a depuis les origines un esprit saint (Spenta Mainyu) - ou esprit de Dieu - ainsi qu'un esprit mauvais (Angra Mainyu) incréé au fondement de toute volonté. Ces deux esprits inspirent chaque être doué d'une âme. Il est conseillé de se soumettre devant le feu comme symbole divin et de respecter la Nature. Selon Zoroastre, le pire péché de l'Homme est le mensonge.
Le zoroastrisme est une réforme du mazdéisme1, réforme prophétisée par Zarathoustra, dont le nom a été transcrit en Zoroastre par les Grecs (Ζωροάστρης, Zōroastrēs). Cette réforme est dite classiquement être intervenue au cours du Ier millénaire av. J.-C. mais les indices s'accumulent pour la faire remonter au millénaire précédent. Elle a fait fonction de religion officielle des Iraniens à trois reprises (sous le roi Hystapès, sous les Achéménides, sous les Sassanides). Malgré l'arrivée de l'islam, elle a réussi à se fondre dans le patrimoine culturel iranien. En effet, les Iraniens, indépendamment de leur religion, accordent beaucoup d'importance aux fêtes zoroastriennes.
Les zoroastriens, aussi appelés guèbres, respectent le feu comme symbole divin. Zoroastre prêchait un dualisme reposant sur le combat entre le Bien et le Mal, la Lumière et les Ténèbres, dualisme présent dans l'islam chiite duodécimain. Le principe de Zoroastre est qu'il existe un esprit saint (Spenta Mainyu), fils d'Ahura Mazdā, et un esprit mauvais (Angra Mainyu) (pehlevi Ahriman), son jumeau, tous deux opposés car représentant le jour et la nuit, la vie et la mort. Ces deux esprits coexistent dans chacun des êtres vivants.