En janvier 1965, quatre ans après la fondation de sa maison de couture, le Français André Courrèges est le premier à se saisir du phénomène en faisant de la minijupe la pièce phare de sa collection printemps-été 1965, dans une version plus futuriste que sa cousine d’outre-Manche. Il présente plusieurs modèles haute couture de mini tenues. Ses minijupes, contrairement à celles de Quant, cessent d'être droites et prennent des ailes sur les côtés pour porter le nom de jupes trapèze.
La minijupe (ou mini-jupe ou jupette) est une jupe très courte, droite ou plissée, « dont la longueur ne doit pas excéder 10 cm sous les fesses pour mériter cette appellation ». On distingue également la microjupe, qui est encore plus courte et dont l'ourlet se situe juste en dessous des fesses.
Le port de la minijupe, inspirée par la styliste anglaise Mary Quant en 1962, et associé au port des bottes hautes, en vinyle initialement puis en cuir, a été très vite popularisé dans le monde occidental. Devenue un des symboles de la libération de la femme, la minijupe fut l'une des manifestations de l'évolution des mœurs vestimentaires féminines.
Le succès considérable de la minijupe conduisit au développement des collants, et à la quasi-disparition du port des bas. Au fil du temps, la minijupe s'est modernisée et diversifiée au gré des collections proposées par les créateurs de mode.