Si l’Eternel ne bâtit la maison,
Ceux qui la bâtissent travaillent en vain;
Si l’Eternel ne garde la ville,
Celui qui la garde veille en vain.
Le Nisi Dominus (« Si l’Éternel », en latin1), RV 608, est une cantate sacrée du xviiie siècle, d'Antonio Vivaldi (1678–1741). C'est une psalmodie sur fond d'instruments à cordes du psaume 127 (126), du prophète Salomon (roi d'Israël), du xe siècle av. J.-C., du cantiques des degrés, du livre des Psaumes de la Bible3, sur le thème de la foi et la croyance au mystère chrétien.
Le roi-prophète Salomon exhorte, par ce psaume, son peuple juif, au Xe siècle av. J.-C., à mettre leur foi et leur confiance en Dieu, en les assurant qu'ils ne doivent attendre le succès de leur vie que de lui, et qu'il ne sert à rien d'œuvrer sans la présence de Dieu à ses côtés.
Ce credo baroque sacré lyrique de la liturgie hébraïque et chrétienne, avec une voix de soliste psalmodiée sur font d'ensemble de viole d'amour, d'instruments à cordes, et basse continue, résume l'affirmation en la foi et la croyance au mystère chrétien, clôturé d'un Amen (« ainsi soit-il » en hébreu).
Nisi Dominus
Vanum est vobis ante lucem surgere
Surgitis sederitis postquam
Cum dederit dilectis suis
Sicut sagittae in manu potentis
Beatus vir qui implevit
Gloria Patri et Filio
Sicut erat in principio
Amen
Psaume 127 (126)
Psaume des montées, par Salomon.
Si l’Eternel ne bâtit la maison,
Ceux qui la bâtissent travaillent en vain;
Si l’Eternel ne garde la ville,
Celui qui la garde veille en vain.
En vain vous levez-vous matin,
vous couchez-vous tard,
Et mangez-vous le pain de douleur;
Il en donne autant à ses bien-aimés
pendant leur sommeil.
Voici, des fils sont un héritage de l’Eternel,
Le fruit des entrailles est une récompense.
Comme les flèches
dans la main d’un guerrier,
Ainsi sont les fils de la jeunesse.
Heureux l’homme
qui en a rempli son carquois !
Il ne sera pas confus,
Quand des ennemis seront à la porte.