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THE GOOD CRIMINAL, Mark Williams 2020, Liam Neeson, Kate Walsh (thriller)@ ()

(taille reelle)
THE GOOD CRIMINAL, Mark Williams 2020, Liam Neeson, Kate Walsh (thriller)@ ()



Tom, un légendaire voleur de banque décide de se ranger et passe un deal, contre son immunité, avec le FBI qui n'a jamais réussi à lui mettre la main dessus. Il réalise vite que les Fédéraux ont un autre plan en tête : partager son butin et le faire accuser d'un meurtre. Pris au piège, pourchassé par la police et le FBI, il décide de reprendre les choses en main et se lance dans une vengeance explosive.

TELERAMA
Sans prétention, Mark Williams élabore un honorable succédané des polars de Michael Mann (“Heat”, “Miami Vice”), fusionnant action et romantisme.
Parmi les films d’action que le vétéran Liam Neeson tourne à la chaîne depuis quinze ans, il y a parfois de bonnes surprises. The Good Criminal (2020) en fait ­assurément partie. Après avoir dévalisé douze banques à travers les États-Unis, sans laisser le moindre indice — butin estimé : 9 millions dollars —, un cambrioleur (Neeson, donc) choisit de se rendre au FBI pour l’amour d’une femme (sobre Kate Walsh, de la série Grey’s Anatomy).

Sans prétention, le réalisateur élabore un honorable succédané des polars de Michael Mann (Heat, Miami Vice). Il fusionne fusillades et mélodrame avec un certain lyrisme des lumières nocturnes de Boston — néons, réverbères, phares de voitures. La scène d’ouverture, où le héros perce un coffre-fort grâce à du matériel ­sophistiqué, est un hommage à celle du Solitaire (1981). Plus tard, la rencontre du couple, de part et d’autre d’un comptoir à l’accueil d’une entreprise de location de box, se révèle digne des meilleures comédies romantiques. L’ensemble donne un film singulier, presque languide. Détail amusant : la rigueur morale reste ici l’apanage des aînés, « voleur insaisissable » et vieux briscards du FBI, face à l’arrivisme des jeunes de l’agence. Manière, sans doute, de faire confiance au cinéma à l’ancienne.