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SAFARI, Olivier Baroux 2009, Kad Merad, Omar Sy (comique)@   (voir la video)




Six touristes français ont décidé de découvrir l'Afrique du Sud au cours d'un safari organisé par Richard Dacier. Ce qu'ils ignorent c'est que leur guide n'a pas mis les pieds dans la brousse depuis trente ans... Et qu'il a peur des animaux !

TELERAMA
C'est un fait, Bienvenue chez les Ch'tis a propulsé Kad Merad dans la stratosphère. De moitié comique du duo Kad et Olivier, et comédien sensible apprécié entre autres dans Je vais bien, ne t'en fais pas, il s'est mué en superstar, incarnation badine et bonhomme du Comique Français. Le revoilà donc, échappé des brumes du Nord, dans une pochade d'aventures en pleine brousse africaine, où rien n'est épargné ni aux animaux, ni aux comédiens. Sous la houlette de son complice Olivier Baroux, Merad se taille ici la part du lion, au sens littéral du terme : organisateur de safaris photo trouillard et paumé, il se retrouve embringué malgré lui dans une sombre histoire de trafic d'armes, et contraint d'y mêler une petite troupe de touristes.

Sa bonne bouille mélancolique est de tous les plans, laissant peu de place à ses compagnons de voyage, telle l'excellente Valérie Benguigui, ou encore le subtil Lionel Abelanski. Un simili one man show en extérieurs exotiques, sympathique mais un peu vain : de l'apparition de Yannick Noah en faux indigène aux crapahutages en tous genres à travers savane, déserts et cascades, jusqu'à la rencontre avec un révolutionnaire africain doté d'un fort accent québécois (ha ha), aucune situation comique ne parvient à arracher plus qu'un sourire. Malgré une indéniable tendresse pour ses personnages, et l'interprétation convaincue des acteurs, Merad en tête et en gros plan, malgré la surenchère zoologique (lions, léopards, éléphants, serpents en rangs serrés), Olivier Baroux semble plus embarrassé que porté par ses idées comiques. A peine esquissé, chaque gag est hâtivement évacué : le récit s'embourbe autant que ses héros, dans un bout-à-bout confus de situations rocambolesques. Un safari hors pistes, en attendant une prochaine comédie plus aboutie.