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PLACES, Nessim Chikhaoui 2021, Shaïn Boumedine, Julie Depardieu ()

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PLACES, Nessim Chikhaoui 2021, Shaïn Boumedine, Julie Depardieu ()    (agrandir)


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Se destinant à intégrer Sciences Po, Elias se présente aux épreuves du concours d'entrée. Ayant oublié sa carte d'identité, il ne peut les passer. Recherchant un job en attendant de pouvoir se présenter à nouveau, il devient éducateur dans une Maison d'Enfants à Caractère Social par le biais d'un de ses amis. De là, commence une expérience de vie confrontée au monde de l'aide sociale à l'enfance. Elias ne sait pas encore à quel point cette expérience va changer sa vie.

TELERAMA
ans la lignée de Patients (2017), qui marqua par son regard sur la jeunesse et l’amitié dans le décor d’un centre de rééducation fonctionnelle, Placés est une fiction « de terrain » autour de grands adolescents réunis dans un pavillon de banlieue devenu une Mecs – Maison d’enfants à caractère social. C’est là qu’Elias (Nessim Chikhaoui) trouve un travail d’éducateur, après avoir été recalé au concours de Sciences Po sans avoir pu écrire une ligne – il avait oublié sa carte d’identité. En trébuchant sur son chemin vers un avenir adulte, Elias a trouvé son sujet : dans la maison des enfants placés, on réapprend à gravir les marches de la vie après avoir dégringolé.

Ces parcours compliqués débouchent, étonnamment, sur une comédie. Pour avoir fait lui-même l’expérience du personnage d’Elias, avant de devenir coscénariste des Tuche, le réalisateur Nessim Chikhaoui se retrouve comme chez lui pour son premier film. Il montre le pavillon-centre d’accueil comme la maison d’une vraie famille, avec des cris, des crises, des rires aussi, les devoirs qu’il faut faire et une soirée cadeaux à Noël. Le monde extérieur est quasiment oublié. Même pour Elias, il n’est que le prolongement d’un cercle de potes, qui se sont casés à la RATP. Placés recrée une bulle réparatrice pour transmettre l’essentiel : la possibilité, dans l’isolement que représente d’abord le placement, de renouer des liens. C’est dit avec des maladresses et un optimisme à l’emporte-pièce, sûrement simplificateur. Mais l’humour, la vivacité, la générosité racontent un vrai partage, qui peut tout changer.