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CHARADE, Stanley Donen 1963, Cary Grant, Audrey Hepburn (comique)@@ ()

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CHARADE, Stanley Donen 1963, Cary Grant, Audrey Hepburn (comique)@@ ()    (agrandir)


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De retour de vacances, Reggie Lambert retrouve son appartement parisien sens dessus dessous et apprend la mort de son mari. L'inspecteur Grandpierre lui explique que son époux avait détourné pendant la guerre un magot destiné à la Résistance française.

TELERAMA
Peu importe l’intrigue, le délice vient d’ailleurs. De la mise en scène pétillante et sophistiquée, du charme époustouflant du couple vedette. La perfection !

Hitchcock avait baptisé « McGuffin » tout ce qui, dans ses intrigues, était censé faire courir et s’entretuer ses personnages, mais dont le spectateur se moquait éperdument. Ici, le McGuffin, ce sont 250 000 dollars volés, revolés et volatilisés que recherchent quelques complices devenus ennemis. L’un décide d’éliminer ses petits camarades. Mais les dollars nous indiffèrent : on n’a d’yeux que pour le marivaudage du couple Cary Grant-Audrey Hepburn et l’élégance de Stanley Donen, qui filme Paris comme personne et passe avec grâce d’une bagarre sur les toits à une promenade romantique sur les quais de la Seine. Tout est beau dans Charade, gracieux et sophistiqué : du générique célèbre de Maurice Binder à la musique mystérieuse de Henry Mancini. Et puis, il y a Audrey Hepburn. Cary Grant, qui, dans l’histoire, ne fait que lui mentir, la contemple longuement, très longuement sur le Bateau-Mouche où il l’a entraînée, prétendument pour lui dire la vérité. « Qu’est-ce que j’ai ?, demande Audrey. — C’est juste que vous êtes adorable », répond Cary. Et, à cet instant, on est certain qu’il ne ment pas.