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Ils s’arrêtent tous deux ; et le beau régiment,
Sombre et pesant d’orgueil, défile fièrement.
Ce sont des cuirassiers ; ils vont, musique en tête,
Répandant à l’entour comme un bruit de tempête.
Les casques sont polis ainsi que des miroirs ;
Les sabres sont tirés. Tous les chevaux sont noirs ;
Ils ont la flamme aux yeux et le sang aux narines.
- Les cuirasses d’acier qui bombent les poitrines
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Mais, l’œil tout ébloui des ors et des aciers,
L’enfant cherche surtout à voir ces officiers
Qui brandissent, tournés à demi sur la selle,
Leur sabre dont la lame au soleil étincelle,
Et sont gantés de blanc ainsi que pour le bal,
Et commandent, tandis que leur fougueux cheval,
Se rappelant sans doute une ancienne victoire,
Secoue avec orgueil son mors dans sa mâchoire.
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