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branco (cristina) - fado perdicao (folklore portugal) 1998 @@

(taille reelle)


Cet amour n’est pas un fleuve,
Il a l’amplitude de la mer
Et la danse verte des vagues
S’exprime dans mes yeux.

« Je ne crois pas en la nostalgie du fado. Je pense que le fado parle de la vie, de celle qui existait avant, mais aussi qui existe aujourd'hui. Il ne s'agit plus de parler des clichés de la société portugaise, de la mer, des marins, des découvreurs qui partaient et des femmes restées seules à pleurer. Le fado représente beaucoup plus que ça, c'est parler de la vie. » (Cristina Branco)
Cristina Branco (née le 28 décembre 1972 à Almeirim, Portugal) est une chanteuse portugaise, qui a decouvert l'émotion du fado avec Alalia Rodriguez.

Este amor não é um rio
Tem a vastidão do mar
A dança verde das ondas
Soluça no meu olhar

Tentei esquecer as palavras
Nunca ditas entre nós
Mas pairam sobre o silencio
Nas margens da nossa voz

Tentei esquecer os teus olhos
Que não sabem ler nos meus
Mas neles nasce a alvorada
Que amanhece a terra e os céus

Tentei esquecer o teu nome
Arrancá-lo ao pensamento
Mas regressa a todo o instante
Entrelaçado no vento

Tentei ver a minha imagem
Mas foi a tua que vi
No meu espelho, porque trago
Os olhos rasos de ti

Este amor não é um rio
Tem abismos como o mar
E o manto negro das ondas
Cobre-me de negro o olhar

Este amor não é um rio
Tem a vastidão do mar

TRADUCTION:
Cet amour n’est pas un fleuve,
Il a de la mer, l’amplitude.
La danse verte des vagues
S’exprime dans mes yeux.

J’ai essayé d’oublier les paroles
Jamais dites entre nous,
Restées là silencieuses, suspendues
Au bord de nos lèvres

J’ai essayé d’oublier tes yeux
Qui ne savent pas lire les miens
Mais dans lesquels nait l’aubade
Du petit matin de la terre et du ciel.

J’ai essayé d’oublier ton nom,
De l’arracher de mes pensées
Mais il revient à tout instant
Dans les entrelacs du vent

J’ai essayé de voir ma propre image
Mais c’est la tienne que j’ai vue,
Car du coin de l’œil
Je ne discerne que toi.

Cet amour n’est pas un fleuve,
Il a des abîmes comme la mer
Et le manteau noir des vagues jette
Sur mes yeux une ombre noire.

Cet amour n’est pas un fleuve,
Il a l'amplitude de la mer.