Broderick Mac Power, milliardaire américain fraîchement divorcé, cherche une nouvelle femme. Il tombe sur Marie lors d'un concours de beauté. Elle accepte d'épouser Broderick si son village la suit aux États-Unis. De l'autre côté de l'Atlantique, l'ennui finit par gagner Marie et son village.
TELERAMA
Angevine est une tendre caricature de village français, protégé des vicissitudes du monde par un maire qui censure les quotidiens de toute information tragique. Sa fille, Marie, n’a d’yeux que pour l’instituteur, célibataire doux rêveur bien trop timide pour lui déclarer sa flamme. Nettement plus entreprenant, un milliardaire américain tapageur embarque Marie aux États-Unis, en étant bien décidé à l’épouser…
Glissée entre Le Diable par la queue et La Poudre d’escampette, cette comédie très fofolle un peu oubliée cumule les extravagances sans convaincre tout à fait. De Broca se moque ici gentiment autant du capitalisme que de l’esprit français (gueulard ou trop romantique), mais son sens du rythme et de la parodie ne fait pas toujours mouche. Reste le plaisir de voir une belle brochette d’acteurs, Marthe Keller en tête, lumineuse, enjouée, ondoyante. Reste aussi l’épisode totalement farfelu du village angevin entièrement transporté jusqu’à New York, où il devient une sorte de « réserve française » nichée en bas des buildings.
Marie, la ravissante fille de Léopold Panneton, patron du café et maire du village, doit se présenter à un concours de beauté local. Son père ne veut rien entendre. Sa mère, soutenue par d'autres habitants d'Angevine, prend sa défense. Marie hésite au moment de partir car elle aime Gabriel, l'instituteur, un garçon timide qui n'ose pas se déclarer. Elle est élue "Reine de la Mer", dans un petit port normand. Au même moment, un milliardaire installé sur son yacht apprend que sa quatrième femme l'a quitté et se met sur le champ en quête d'une nouvelle fiancée...