arpoma.com - Rep. / Data
(8 sur 15)   (liste)

45 romains 09

(taille reelle)
Je dis la vérité en Christ, je ne mens point, ma conscience m’en rend témoignage par le Saint Esprit :
J’éprouve une grande tristesse, et j’ai dans le cœur un chagrin continuel.
Car je voudrais moi-même être anathème et séparé de Christ pour mes frères, mes parents selon la chair,
qui sont Israélites, à qui appartiennent l’adoption, et la gloire, et les alliances, et la loi, et le culte,
et les promesses, et les patriarches, et de qui est issu, selon la chair, le Christ, qui est au-dessus de toutes choses, Dieu béni éternellement. Amen !
Ce n’est point à dire que la parole de Dieu soit restée sans effet. Car tous ceux qui descendent d’Israël ne sont pas Israël,
et, pour être la postérité d’Abraham, ils ne sont pas tous ses enfants ; mais il est dit : En Isaac sera nommée pour toi une postérité,
c’est-à-dire que ce ne sont pas les enfants de la chair qui sont enfants de Dieu, mais que ce sont les enfants de la promesse qui sont regardés comme la postérité.
Voici, en effet, la parole de la promesse : Je reviendrai à cette même époque, et Sara aura un fils.
Et, de plus, il en fut ainsi de Rébecca, qui conçut du seul Isaac notre père ;
car, quoique les enfants ne fussent pas encore nés et ils n’eussent fait ni bien ni mal, — afin que le dessein d’élection de Dieu subsistât, sans dépendre des œuvres, et par la seule volonté de celui qui appelle, —
il fut dit à Rébecca : L’aîné sera assujetti au plus jeune ; selon qu’il est écrit :
J’ai aimé Jacob Et j’ai haï Ésaü.
Que dirons-nous donc ? Y a-t-il en Dieu de l’injustice ? Loin de là !
Car il dit à Moïse : Je ferai miséricorde à qui je fais miséricorde, et j’aurai compassion de qui j’ai compassion.
Ainsi donc, cela ne dépend ni de celui qui veut, ni de celui qui court, mais de Dieu qui fait miséricorde.
Car l’Écriture dit à Pharaon : Je t’ai suscité à dessein pour montrer en toi ma puissance, et afin que mon nom soit publié par toute la terre.
Ainsi, il fait miséricorde à qui il veut, et il endurcit qui il veut.
Tu me diras : Pourquoi blâme-t-il encore ? Car qui est-ce qui résiste à sa volonté ?
Ô homme, toi plutôt, qui es-tu pour contester avec Dieu ? Le vase d’argile dira-t-il à celui qui l’a formé : Pourquoi m’as-tu fait ainsi ?
Le potier n’est-il pas maître de l’argile, pour faire avec la même masse un vase d’honneur et un vase d’un usage vil ?
Et que dire, si Dieu, voulant montrer sa colère et faire connaître sa puissance, a supporté avec une grande patience des vases de colère formés pour la perdition,
et s’il a voulu faire connaître la richesse de sa gloire envers des vases de miséricorde qu’il a d’avance préparés pour la gloire ?
Ainsi nous a-t-il appelés, non seulement d’entre les Juifs, mais encore d’entre les païens,
selon qu’il le dit dans Osée : J’appellerai mon peuple celui qui n’était pas mon peuple, et bien-aimée celle qui n’était pas la bien-aimée ;
et là où on leur disait : Vous n’êtes pas mon peuple ! ils seront appelés fils du Dieu vivant.
Ésaïe, de son côté, s’écrie au sujet d’Israël : Quand le nombre des fils d’Israël serait comme le sable de la mer, Un reste seulement sera sauvé.
Car le Seigneur exécutera pleinement et promptement sur la terre ce qu’il a résolu.
Et, comme Ésaïe l’avait dit auparavant : Si le Seigneur des armées Ne nous eût laissé une postérité, Nous serions devenus comme Sodome, Nous aurions été semblables à Gomorrhe.
Que dirons-nous donc ? Les païens, qui ne cherchaient pas la justice, ont obtenu la justice, la justice qui vient de la foi,
tandis qu’Israël, qui cherchait une loi de justice, n’est pas parvenu à cette loi.
Pourquoi ? Parce qu’Israël l’a cherchée, non par la foi, mais comme provenant des œuvres. Ils se sont heurtés contre la pierre d’achoppement,
selon qu’il est écrit : Voici, je mets en Sion une pierre d’achoppement Et un rocher de scandale, Et celui qui croit en lui ne sera point confus.