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IL ETAIT UNE FOIS DANS L OUEST, Sergio Leone 1968, Henri Fonda, Charles Bronson, Claudia Cardinale (western) @@@

(taille reelle)
Alors qu'il prépare une fête pour sa femme, Bet McBain est tué avec ses trois enfants. Jill McBain hérite alors les terres de son mari, terres que convoite Morton, le commanditaire du crime (celles-ci ont de la valeur maintenant que le chemin de fer doit y passer).

TELERAMA
Les yeux verts de Bronson, le sourire de Fonda, la violence brute : grâce à Leone, soudain, à l’ouest, il y eut du nouveau !

Si tout le monde n’a pas vu Il était une fois dans l’Ouest, tout le monde connaît son air d’harmo­nica lancinant, composé par Ennio Morricone. Quand Charles Bronson, plus asiatique que jamais, souffle dans l’instrument pleureur, la tension monte. Cette tension, artificielle, ne cesse de monter, c’est le moteur du film. Dans cet opéra-bouffe décadent, Sergio Leone dégaine ses armes fétiches : séquences dilatées jusqu’à plus soif, gros plans pétrifiants, visions crues. Il orchestre un ballet de morts en sursis en magnifiant la poussière, les costumes, le ciel et la terre.

De gueules patibulaires en corps désirable (Claudia Cardinale, éclatante), de massacres en duels, le cinéaste se livre à une démythification de l’Ouest. Le monde décrit est âpre et sans pitié, dominé par le sadisme et la vengeance. On peut trouver ça surchargé, trop baroque, formaliste. Malgré tout, on reste scotché, fasciné par le réalisme des situations.