A l’origine de la tricherie, un logiciel capable de détecter automatiquement les tests de mesure anti-pollution des autorités. Lors du test, le logiciel de VW déclenchait un mécanisme interne de limitation des gaz polluants notamment des oxydes d’azote (NOX) strictement contrôlés aux Etats-Unis. Le logiciel permettait ainsi de passer le test sans encombre et de se voir décerner un certificat de bonne conduite écologique. Toutefois, une fois le test fini, le mécanisme anti-pollution se désactivait et le véhicule libérait alors dans l'atmosphère davantage de gaz polluants. La triche reprochée à VW lui aurait permis d'éviter de doter ses voitures d'un coûteux système supplémentaire de dépollution.
La supercherie aurait pu passer inaperçue sans l’International Council on Clean Tranportation. L’ONG basée aux US et en Allemagne a alerté au printemps 2014, selon Les Echos, des chercheurs de l’université de Virginie Occidentale qui, après des tests indépendants, ont mis au jour d’étranges écarts entre les émissions réelles et déclarées de gaz. L’agence de protection de l’environnement américaine (EPA), conjointement avec l’agence californienne de l’air, s’est ensuite saisie de l’affaire et a adressé une notification à VW, le contraignant à rappeler les véhicules incriminés.