En juin 1961, en pleine Guerre froide, dans les eaux de l'Atlantique nord, Alexei Vostrikov, le capitaine du premier sous-marin nucléaire de l'arsenal soviétique, le K-19, découvre que le système de refroidissement du réacteur principal est défaillant. Coupés du monde extérieur et du reste de la flotte russe à cause d'une panne d'antenne, le capitaine Vostrikov et son second Mikhail Polenin doivent surmonter leurs différends pour faire face à la crise et éviter un accident nucléaire.
TELERAMA
En pleine guerre froide, un sous-marin nucléaire soviétique menace d’exploser. Claustrophobie assurée dans ce film plutôt original et haletant.
Un bon film de sous-marin doit rendre claustro. Celui-ci n’est pas mal, d’autant qu’il varie le catalogue des figures imposées (bip-bip du sonar, fissure des cadrans, etc.). K-19 retrace la mission d’un submersible soviétique au plus fort de la guerre froide, avec à sa tête un capitaine qui fait tourner à plein régime l’engin et l’équipage. Jusqu’au « pschitt » fatal d’une mégafuite et, avec elle, le risque d’un déclenchement de troisième guerre mondiale.
On tremble moins de mourir noyé qu’irradié. Charmante perspective alimentée par le sacrifice obligé d’hommes qui se relaient dans un compartiment radioactif pour faire un peu de plomberie sauvage, et qui en ressortent vomissant à tout-va. Le paradoxe voulant que ces sous-mariniers (se) crèvent pour préserver la paix. Voir aujourd’hui un tel blockbuster glorifier des soldats soviétiques oubliés de l’Histoire produit une étrange impression, la réalisatrice rappelant qu’on a eu chaud, mais qu’on n’est pas sorti d’affaire — même enterré, le nucléaire n’est pas mort.