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spinoza - Ethique (essai philosophique) 1632 (pays-bas)

(taille reelle)
«Ne pas railler, ne pas déplorer, ne pas maudire, mais comprendre.»
«On ne désire pas les choses parce qu'elles sont belles, mais c'est parce qu'on les désire qu'elles sont belles.»
«La peur ne peut se passer de l’espoir et l’espoir de la peur.»
«Comprendre est le commencement d'approuver.»
«Les hommes se trompent quand ils se croient libres ; cette opinion consiste en cela seul qu'ils sont conscients de leurs actions et ignorants des causes par lesquelles ils sont déterminés.»
«Le chat n’est pas tenu de vivre selon les lois du lion.»
«L'expérience ne nous enseigne pas les essences des choses.»
«Les hommes sont conduits plutôt par le désir aveugle que par la raison.»
«La sagesse n'est pas la méditation de la mort, mais la méditation de la vie.»
«L'orgueil est le fait d'avoir, par amour, une opinion plus avantageuse que de raison sur soi-même.»
«Tout homme aime mieux donner des ordres qu'en recevoir.»
«La paix n’est pas l’absence de guerre, c’est une vertu, un état d’esprit, une volonté de bienveillance, de confiance, de justice.»

Éthique (en latin Ethica Ordine Geometrico Demonstrata ou Ethica More Geometrico Demonstrata) est une œuvre en cinq parties du philosophe hollandais Spinoza rédigée en latin entre 1661 et 1675, publiée à sa mort en 1677, et interdite l'année suivante. Elle est son ouvrage le plus connu, et considérée comme son œuvre majeure.

Spinoza y adopte une méthode de démonstration déductive, calqué sur le mode de la démonstration mathématique, dans laquelle des propositions, démonstrations, succèdent aux définitions, axiomes et postulats.

L'ambition de l’Éthique est ainsi celle d'une philosophie pratique, devant permettre de dépasser l'état ordinaire de servitude de l'homme vis-à-vis de ses affects pour atteindre la liberté et la joie, au travers l'accès à la connaissance concernant la manière dont Dieu (identifié à la nature) existe, et dont l'homme est déterminé. En effet, la réfutation d'un libre-arbitre de l'homme fait partie des idées clés de l’œuvre, qui donc vise à conjuguer le déterminisme et la liberté, celle-ci étant alors conçu comme dépendant d'une « connaissance adéquate » de ces déterminations, afin que nos agissements ne soient plus causés par nos passions et idées inadéquates, mais par notre entendement.

Baruch Spinoza, également connu sous les noms de Bento de Espinosa ou Benedictus de Spinoza, né le 24 novembre 1632 à Amsterdam, mort le 21 février 1677 à La Haye, est un philosophe néerlandais dont la pensée eut une influence considérable sur ses contemporains et nombre de penseurs postérieurs.
Issu d'une famille juive marrane, Spinoza fut un héritier critique du cartésianisme. Il prit ses distances vis-à-vis de toute pratique religieuse, mais non envers la réflexion théologique, grâce à ses nombreux contacts interreligieux. Après sa mort, le spinozisme, condamné en tant que doctrine athée, eut une influence durable. Gilles Deleuze le surnommait le « Prince des philosophes »1, tandis que Nietzsche le qualifiait de « précurseur », notamment en raison de son refus de la téléologie